Défaite aux législatives – Le CSV espère toujours revenir aux affaires

Accueilli sous un tonnerre d'applaudissements par les 120 personnes composant le comité national, Claude Wiseler n'a pas caché son «soulagement», à l'issue de la réunion organisée mardi soir. Face aux membres du CSV, il a assumé «l'entière responsabilité» du déroulement de la campagne. «J'ai souhaité une campagne basée sur des faits et non polémique, c'est ma responsabilité. J'ai souhaité présenter une vision de l'avenir pour le Luxembourg, c'est aussi ma responsabilité», a-t-il souligné.

Bien que responsable du score de son parti aux législatives, il siégera le 30 octobre, à la Chambre des députés. Quant aux enseignements personnels à tirer de cette défaite, ce sera pour plus tard. «Le CSV reste le plus grand parti du pays, nous sommes prêts à prendre des responsabilités au niveau national et toujours ouverts à la discussion pour une coalition. Nous défendrons notre position aussi longtemps que le formateur n'aura pas trouvé un nouveau gouvernement», a-t-il insisté.

Et ce sera donc avec Marc Spautz et Laurent Zeimet, tous deux unanimement confortés dans leur poste de président et secrétaire général comme l'a été Claude Wiseler, dans son rôle de leader du parti chrétien-social. Entre les lignes, le CSV espère toujours revenir aux affaires si jamais les négociations de coalition entre le DP, les Verts et le LSAP venaient à échouer. Dans le cas contraire, il sera alors temps de «prendre les décisions au niveau personnel», a encore fait savoir le leader du CSV.

(L'essentiel/Patrick Théry)