Cinéma luxembourgeoisLe film luxembourgeois «Sawah» sur Netflix
LUXEMBOURG - Le second film du Luxembourgeois Adolf El Assal débarque jeudi sur la plateforme Netflix, dans plus de 45 pays. Une première.

«Tout était prêt. Le film devait sortir dans 200 salles en France, le 22 avril dernier, mais aussi en Belgique. La crise fut une catastrophe pour ma société», avoue Adolf El Assal. «Il était possible de le décaler à juillet, mais comme les grosses productions auront la priorité, j’ai préféré trouver un moyen de récupérer mes droits», explique le réalisateur luxembourgeois de 39 ans.
Si Netflix avait failli produire le film il y a cinq ans, «Sawah» a fini par taper dans l’œil des responsables de la plateforme, qui ont fait une offre à la société de production d’Adolf El Assal à la Berlinale, en février. Disponible en VoD en Belgique durant un mois, le deuxième long métrage du metteur en scène né à Alexandrie, en Égypte, est désormais disponible sur Netflix dans pas moins de 46 pays, dont le Benelux, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, ainsi qu’en Europe de l’Est et au Moyen-Orient. D'autres pays, dont la France, suivront prochainement.
Une folle épopée de 48 heures
«Sawah» est le tout premier long métrage de fiction majoritairement luxembourgeois, et réalisé par un cinéaste du Grand-Duché à débarquer sur la célèbre plateforme. Le film raconte l’histoire de Skaarab, un DJ du Caire, en Égypte, qui est invité à distiller ses sons à Bruxelles, à l’occasion d’un concours international de DJ.
Pendant son trajet, il va rester coincé dans un pays dont il n’a jamais entendu parler: le Grand-Duché de Luxembourg. Skaarab décide alors de trouver son chemin pour atteindre son but à temps tandis qu’une révolution éclate dans son pays. Une folle épopée de 48 heures va débuter.
(L'essentiel)