Nouveau partenariat – Le lait de montagne d'Auvergne séduit la Chine

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Nouveau partenariatLe lait de montagne d'Auvergne séduit la Chine

La coopérative laitière Terra Lacta va vendre du lait de montagne d'Auvergne en Chine à partir d'août 2018, dans le cadre d'un accord signé avec un groupe d'État chinois.

Le lait de montagne est produit au cœur du parc naturel des Volcans d'Auvergne, à une altitude d'au moins 700 mètres.

Le lait de montagne est produit au cœur du parc naturel des Volcans d'Auvergne, à une altitude d'au moins 700 mètres.

Slva

Dans un communiqué, la coopérative annonce la commercialisation en Chine de son lait de montagne produit par sa filiale, la laiterie Slva, via la société chinoise Yantang, elle-même détenue par le Guangdong Nongken Group, propriété du ministère chinois de l'Agriculture. Aucun volume de commercialisation ou objectif de chiffre d'affaires n'a été donné par la coopérative française qui précise que l'accord se poursuivra ensuite par «des travaux conjoints de recherche et développement».

Les Chinois ont «flashé sur le savoir-faire, l'environnement et aussi le bien-être des animaux», affirme Terra Lacta dans le quotidien auvergnat La Montagne samedi. Le lait de montagne est produit au cœur du parc naturel des Volcans d'Auvergne, à une altitude d'au moins 700 mètres et sur une pente de plus de 20%.

Un attrait pour les produits alimentaires importés

La laiterie Slva, qui emploie 145 personnes, produit 132 millions de litres de lait par an pour un chiffre d'affaires de 125 millions d'euros. Sa maison-mère, Terra Lacta, a surtout des activités en Nouvelle-Aquitaine où elle produit des fromages de chèvre, du lait, du beurre et des produits laitiers frais.

Yantang est la seule société cotée du Guangdong Nongken Group. Ce dernier gère une cinquantaine de fermes étatiques et une centaine de filiales, réalisant un chiffre d'affaires d'environ 3 milliards d'euros. Les scandales sanitaires en série en Chine, dont celui sur le lait à la mélamine en 2008, ont renforcé l'attrait pour les produits alimentaires importés, et la filière laitière chinoise cherche depuis à se restructurer et se développer.

(L'essentiel/afp)

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