Élections socialesLe LCGB se réjouit d'un «excellent résultat»
LUXEMBOURG - Patrick Dury, le président du LCGB, a affiché sa satisfaction, après la percée du syndicat dans les entreprises et à la CSL aux élections sociales.
«En terme de représentation dans les entreprises, nous avons, pour la première fois, brisé l'hégémonie de l'OGBL», s'est félicité Patrick Dury, le président du LCGB.
1 165 délégués effectifs ont été élus dans les entreprises sous la bannière du LCGB auxquels s'ajoutent 1 138 délégués suppléants. Pour Patrick Dury, aucun doute, «c'est un excellent résultat». Et pour cause, à la Chambre des salariés (CSL), le syndicat chrétien a repris trois sièges à son concurrent, l'OGBL. Il compte désormais 18 sièges quand l'OGBL en compte 35.
Dans le groupe 1, celui de la sidérurgie, le LCGB s'est rapproché de la majorité sectorielle (48,18%) avec deux mandats. L'OGBL conserve cependant la majorité avec trois sièges à la CSL et 52,82% des suffrages exprimés lors des élections sociales. «En terme de représentation dans les entreprises, nous avons, pour la première fois, brisé l'hégémonie de l'OGBL», s'est félicité le président du LCGB.
Secteur par secteur, le syndicat chrétien a aussi réussi quelques belles percées. Notamment dans le secteur financier avec 138 mandats contre 89 en 2013 (+55%). Dans le nettoyage, le LCGB progresse fortement avec 50 mandats (17 en 2013, +194%). «Chez Dussmann nous avons d'ailleurs la majorité dans les quatre différentes branches de la société», a souligné Patrick Dury. Dans les garages aussi, le LCGB fait un beau score avec 38 délégués contre 17 en 2013 (+123%).
«Il faut cependant reconnaître que nous avons perdu des mandats dans le secteur hospitalier et social. Particulièrement dans les hôpitaux où nous en avons perdu cinq», a relativisé le président du LCGB.
(Patrick Théry/L'essentiel)
Plaidoyer pour le vote électronique
Comme l'OGBL, le LCGB a plaidé, ce jeudi, pour une modernisation du scrutin de la Chambre des salariés. «S'il est possible de remplir sa déclaration d'impôts en ligne, il devrait aussi être possible de procéder par voie électronique pour le vote à la Chambre des salariés», a avancé Patrick Dury. Réponse d'ici cinq ans.