Vol de diamants à BruxellesLe Lorrain se vantait de son coup en public
Le voile se lève petit à petit sur l’affaire de vol de diamants en février à l'aéroport de Bruxelles. La presse suisse s'intéresse au suspect lorrain et à ses relations avec deux suspects suisses.
Le Ministère public genevois tente de faire la lumière sur le degré d’implication des deux Suisses arrêtés mardi, dans le cadre du vaste coup de filet faisant suite au vol de diamants sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles en février. Que savaient-ils de Marc Bertolbi, leur connaissance française (originaire de Lorraine) qui aurait participé au braquage, et qui aurait confié un sac plein de pierres bruts à l’un des deux prévenus suisse?
Selon le journal suisse Le Temps, Marc Bertolbi est un homme peu discret, qui n'a jamais hésité à se vanter de son forfait en présence de l'homme d’affaires et de l’avocat, lors d'une rencontre dans un établissement public suisse. Un coup à 50 millions de dollars. Lorsqu’il a été arrêté mardi à Metz, le braqueur aurait même demandé à l’avocat suisse d’assurer sa défense. Le juriste aurait refusé.
Extradé vers la Belgique?
La veille, le Messin a nié toute participation. «Marc Bertolbi nie formellement toute participation au braquage et attend avec impatience son extradition vers la Belgique pour pouvoir s'expliquer de ces accusations», a ainsi déclaré son avocat, Me Olivier Rondu.
Entendus pendant la semaine par les enquêteurs et le Parquet, les deux citoyens suisses ont été mis en en prévention pour recel et entrave à l’action pénale. Ce vendredi, le Tribunal des mesures de contrainte de Genève a prolongé d'une semaine la détention provisoire de l'avocat.
(L'essentiel Online/20minutes.ch)