Transport publicLe Luxembourg au secours des bus transfrontaliers
THIONVILLE - L'État et les grands employeurs du pays pourraient en partie financer d'autres lignes transfrontalières.

La suppression des lignes 302, 303 et 323 entre Thionville et Luxembourg a été annoncée en octobre.
Le Luxembourg pourrait participer au financement des nouvelles lignes de bus transfrontalières censées remplacer les lignes 302, 303 et 323, dont la suppression a été révélée il y a deux mois. C'est en tout cas ce qu'a affirmé Philippe Slendzak, président du Smitu (le syndicat chargé d'organiser les transports urbains dans la région de Thionville), lors d'une réunion publique avec les usagers, mercredi soir.
Pas toujours très tendre avec le Grand-Duché, le maire de Yutz a précisé que «le Luxembourg ne souhaitait pas financer les parkings de covoiturage». Interrogé, le ministère des Infrastructures n'était pas en mesure de répondre, jeudi. «Je n'ai pas été invité à cette réunion», a simplement précisé le ministre François Bausch.
Parmi les autres possibilités annoncées lors de cette rencontre publique, l'idée d'un financement par les grands employeurs du Luxembourg semble faire son chemin. Certains usagers frontaliers ont ainsi expliqué avoir sollicité leur entreprise en ce sens. Les retours ont, semble-t-il, été positifs. «Il faudra de toute façon que les sociétés luxembourgeoises s'engagent», a conclu Anne Grommerch, maire de Thionville.
(Thomas Holzer/L'essentiel)