Au Luxembourg – Le nouveau repaire très «high tech» de l’artisanat

Un bâtiment «emblématique de l’artisanat luxembourgeois», se sont félicités les différents acteurs présents à la présentation du Centre de Formation Krakelshaff, à Bettembourg, nouveau «repaire» de la formation pour les métiers de l’artisanat, et pierre angulaire d’un secteur qui doit prendre une nouvelle dimension au Luxembourg.

«Cela doit permettre au secteur d’évoluer de fond en comble afin de passer des anciennes méthodes aux nouveaux procédés de fabrication intégrés. L’objectif est de fusionner les métiers en lien avec les nouvelles technologies», explique Marc Ant, administrateur délégué. Pour ce faire, le Luxembourg a mis les moyens avec un centre bâti sur un terrain de 2,45 ha fourni par le ministère de l’Économie et des Classes moyennes. Coût du projet dont la première pierre a été posée en octobre 2018: 8 millions d’euros.

Achevé en janvier dernier, le centre de formation d’une superficie de 4 682 m2 est composé de deux bâtiments symétriques aux façades en bois uniforme, le tout avec un système photovoltaïque dans une logique de développement durable. Systèmes d’ombrage, toits en shed, vitrage orienté, accent mis sur l’acoustique avec tapis absorbant le son, tout a été pensé pour offrir les meilleures conditions aux professionnels de l’artisanat.

Des électriciens aux frigoristes en passant par les peintres et même les tatoueurs, 40 métiers seront pris en charge. Les quelque 2 000 entreprises qui ont financé à hauteur de 0,5% la création de ce centre de compétences suivant un accord signé avec les syndicats pourront en profiter «gratuitement», conclut Marc Ant.

(Thomas Holzer/L'essentiel)