Tennis – Le père de Djokovic fustige les médias et Federer

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TennisLe père de Djokovic fustige les médias et Federer

Invité sur le plateau d’une émission de tennis serbe, Srdjan Djokovic n’a pas gardé sa langue dans sa poche pour donner son avis notamment sur le traitement médiatique de son fils.

Novak Djokovic accompagné de ses parents, célébrant le record de 311 semaines à la première place du classement ATP devant le restaurant familial le 8 mars.

Novak Djokovic accompagné de ses parents, célébrant le record de 311 semaines à la première place du classement ATP devant le restaurant familial le 8 mars.

AFP

Le meilleur du monde, qui n’est pas reconnu à sa juste valeur. Voilà en somme le message que voulait faire passer Srdjan Djokovic, le père du N°1 mondial Novak Djokovic. Invité sur le plateau de l’émission spécialisée «Kec na jedanaest» de la chaîne K1 en fin de semaine, il n’a pas mâché ses mots.

Novak Djokovic est en forme: il a remporté en début de saison son 9e Open d’Australie, donc son 18e Grand Chelem et a dépassé le record du nombre de semaines en tête du classement ATP, détenu par Roger Federer. Mais d’après son père, les médias du monde ne le reconnaissent toujours pas à sa juste valeur.

«Ils le calomnient tellement»

«De toute évidence, ils n’ont pas la meilleure opinion de nous et nous les dérangeons constamment par rapport à quelque chose. Pour vous dire la vérité, je ne veux pas non plus faire partie de leur monde. Il me semble que leur monde est tordu» commençait-il sur le plateau.

Avant d’enchaîner: «Eh bien, je suis vraiment désolé qu’ils n’aiment pas ça. Je dis juste la vérité, ce qu’ils n’aiment pas. Que dois-je faire? Ils le calomnient tellement, disent tellement de choses dégoûtantes sur lui que c’est tout simplement incroyable». Avant de continuer au sujet de ses réponses à ces attaques: «Ce à quoi je réponds plus clairement, représente 0,01% en comparaison de la façon dont ils traitent cet énorme champion qu’ils n’auront plus jamais dans ce monde» continuait-il.

Federer, «pas un homme bon»

Après ce coup de sang, l’ancien skieur a été lancé sur d’autres sujets, notamment sur le tempérament de son fils, qui semble à l’opposé du sien: «Il a pris le meilleur de moi et de ma femme. Du courage de ma part, et du calme et du sang-froid de sa mère. Quand il rencontre un mur, il s’arrête et réfléchit. Moi je me cogne la tête jusqu’à ce que je m’évanouisse». Une analyse qui semble cohérente au vu du fossé de caractère qui sépare le champion et son père.

Après avoir expliqué qu’il n’arrivait pas vraiment à suivre les matches de son fils, il a abordé le sujet de Roger Federer: «Il y a environ quinze ans, il a attaqué mon fils quand il était encore jeune, âgé de 18 à 19 ans. Il savait que quelqu’un qui serait meilleur que lui viendrait. Je disais alors qu’il était un grand champion, le meilleur à l’époque. Mais même si c’est un grand champion, ce n’est pas pour autant un homme bon» terminait le père du numéro 1 mondial, qui avait visiblement besoin de vider son sac.

(L'essentiel)

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