Le pétrole au plus bas depuis quatre ans
Les turbulences frappaient jeudi matin les marchés pétroliers, avec un nouveau recul des prix du brut au plus bas malgré la réduction record de la production annoncée par l'Opep.

L'annonce de la forte réduction de la production par l'Opep ne semblait pas induire, jeudi matin, les marchés à une hausse des cours du brut. (afp)
Comme la veille à New York, le baril de "light sweet crude", est tombé sous la barre des 40 dollars, dans les échanges électroniques en Asie, son plus plus bas niveau en 4 ans.
L'Organisation a décidé de réduire sa production de 2,2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier. Cette baisse, la troisième en quatre mois, est la plus importante depuis l'introduction de quotas en 1982. Toutefois, selon certains analystes, les diminutions annoncées précédemment n'ont été appliquées par ses membres qu'à hauteur de 50% à 60%. En outre, l'Opep ne représente que 40% de la production mondiale.
Les Bourses européennes réagissent différement
Les marchés des changes reflétaient également les impacts de la crise, l'Euro poursuivant jeudi matin son envolée au détriment notamment de la livre sterling qui est tombée pour la première fois sous le seuil de 1,060 Euro vers 10h45 heure luxembourgeoise. Mercredi, la monnaie unique avait signé la plus forte progression de son histoire vieille de dix ans face au dollar s'approchant de 1,47 dollar, niveau atteint pour la première fois depuis trois mois.
En Europe, les Bourses européennes offraient dans la matinée des performances diverses. À 10h50, Paris affichait un recul de 0,33% tandis que Londres gagnait 0,55% et Francfort 1,11%. En Asie, les places financières ont en revanche fini en hausse: Tokyo a pris 0,64%, Hong Kong 0,24% et Shanghai 1,97%.
lessentiel.lu avec AFP