ConcertLe phénomène C2C au Sonic Visions
Le collectif français, composé de 4 DJ, enflamme les scènes ces derniers mois.

L’essentiel: Vos live rencontrent un vif succès. À quoi l’attribuez-vous?
Greem (DJ): Il y avait une attente. Le groupe existe depuis 1998, nous avons fait les championnats du monde. Nous avions déjà cette énergie scénique, mais pas d’ingénieurs lumière et son. Nous avons pu construire un spectacle de A à Z, créer une scénographie avec des écrans devant nous, où l’on peut scratcher le son et l’image. On ne ressort pas indifférent du show, et les gens ne s’y ennuient pas.
Chaque DJ joue un rôle spécifique en live?
Non, mais nous pouvons jouer tous les instruments à partir des platines, et nous pouvons intervertir nos rôles. Nous utilisons le logiciel Serato, qui nous permet de contrôler tous les sons qui sont sur nos ordinateurs, et de scratcher les fichiers.
On retrouve une multitude de styles sur «Tetra». Toutes vos influences?
Nous jouissons d’une grande liberté de composition. C’est différent de chez Hocus Pocus, où il y a plus de codes, ou chez Beat Torrent, plus électro. Nous avons pu utiliser des vinyles dans tous les styles, du moment que ça fonctionnait, et que cela constituait quelque chose de cohérent.
La démarche est différente de celle avec Hocus Pocus?
Il existe beaucoup d’analogies dans les techniques utilisées, dans la préparation du live. Et nous bénéficions également de l’expérience acquise avec Beat Torrent.
Comment vous situez-vous par rapport à Birdy Nam Nam, arrivés après mais qui ont percé plus tôt?
Nous nous connaissons, mais nous ne faisons pas du tout la même musique. C’est sûr que les gens ont toujours besoin de comparer. On nous met dans la même case, mais nous faisons des choses différentes. Au niveau de la discographie, Birdy Nam Nam a un temps d’avance sur nous, mais nous avions d’autres projets.
Quelles influences personnelles n’avez-vous pas apportées chez C2C?
J’écoute pas mal de musiques latines, de bossa, de samba ou de salsa, des musiques que nous avons peu exploitées pour l’instant.
Une première au Luxembourg?
Nous avions déjà joué avec Hocus Pocus, mais je ne sais plus où exactement. Avec C2C, ce sera une première par contre.
Recueilli par Cédric Botzung
C2C, vendredi, 22h30, au Sonic Visions, à la Rockhal, Esch-Belval. Entrée: 30 euros