Grand-Prix de San MarinLe pilote japonais ne serait pas mort à l'hôpital
Les organisateurs du Grand Prix de Saint-Marin ont menti sur l’heure du décès de Shoya Tomizawa, selon les enquêteurs. La polémique enfle.
Shoya Tomizawa, le pilote japonais de 19 ans qui a perdu la vie dimanche dernier sur le circuit de Saint-Marin, ne serait pas décédé à 14h19 à l’hôpital. D’après l’autopsie effectuée à Rimini, le pilote de la formation suisse Technomag-CIP serait décédé dans l’ambulance avant d’arriver dans l'établissement hospitalier de Riccione, relate le site repubblica.it.
Pour protéger les intérêts des sponsors et éviter une annulation, la Dorna, gérant des droits MotoGP, aurait donc menti en retardant l’heure du décès jusqu’à la fin de la course. Et la polémique enfle. De nombreux internautes et fans de deux-roues reprochent à l’organisateur d’avoir caché la vérité au public et d’avoir permis la poursuite des courses de Moto2 et MotoGp. En outre, d’après les enquêteurs, la Dorna connaissait l’état de santé de Tomizawa avant la fin du Grand Prix de Moto2. Elle n’a rien dit pour permettre ainsi aux pilotes de faire la fête sur le podium.
Les inspecteurs essayent actuellement de déterminer si les secouristes ont apporté tous les soins nécessaires au pilote après sa chute. Les causes du décès sont par contre confirmées. Le motocycliste souffrait de multiples fractures thoraciques, abdominales et au crâne suite au passage sur son corps des motos d’Alex De Angelis et Scott Redding. Ces derniers doivent actuellement répondre d’homicide par négligence.
lessentiel.lu avec atk