FranceLe procureur confirme le décès de Leslie et Kevin
L’identification des corps retrouvés dans l’ouest de la France, ce week-end, est formelle: les deux jeunes disparus depuis novembre auraient été tués avec un objet contondant, le motif reste obscur.

Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat avaient disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022.
Les deux corps retrouvés en fin de semaine dernière en Charente-Maritime sont bien ceux de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat, disparus il y a trois mois dans les Deux-Sèvres, a confirmé mardi le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe. L'autopsie des corps a permis leur identification «quasi formelle» grâce à la présence de tatouages, a déclaré le magistrat lors d'une conférence de presse, ajoutant que les deux victimes avaient probablement été tuées par des coups portés «avec un objet contondant».
Après trois mois d'enquête sur la mystérieuse disparition du couple dans la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq, un village de 2 000 habitants proche de Niort (ouest), trois hommes ont été mis en examen et écroués la semaine dernière, dont deux pour assassinats. Le magistrat n'a pas précisé les «motivations du passage à l'acte», estimant qu'elles «restent à confirmer», entre «déception sentimentale» et/ou dette financière.
Plusieurs mises en examen
Le corps de Kevin Trompat, 21 ans, a été exhumé vendredi dans un champ en bordure d'un chemin à Puyravault, une commune où des affaires du couple avaient été retrouvées en décembre dans un conteneur de recyclage de vêtements, à proximité du domicile de l'un des suspects. Celui de Leslie Hoorelbeke, 22 ans, a été exhumé samedi dans un bosquet de la commune voisine de Virson.
Tom Trouillet, 22 ans, un ami qui devait héberger le couple la nuit des faits à Prahecq, interpellé en Vendée mardi dernier, a été mis en examen pour enlèvement et séquestration. Nathan Badji, 22 ans, et Enzo C., 23 ans, placés en garde à vue dans un second temps la semaine dernière, ont été mis en examen pour assassinats, enlèvement et séquestration, et modification d'une scène de crime. Ces chefs de mise en examen pourront évoluer durant l'instruction, a précisé le procureur.