FumigènesLe Standard sanctionné?
Les jets de fumigènes qui ont contraint l’arbitre à arrêter le classico entre le Standard et Anderlecht, dimanche, pourraient coûter cher au club liégeois.

Comme partout en Europe, le classico belge s’est joué sous haute tension et c’est d’ailleurs à Liège que se sont déroulés les faits les plus spectaculaires. Après l’ouverture du score par Anderlecht (Jovanović à la 9e minute), c’est une pluie de fumigènes qui s’est abattue sur la pelouse, à Sclessin. L’arbitre de la rencontre a dû interrompre la partie durant sept minutes. Un laps de temps fatal aux Mauves d’Anderlecht qui ont, à partir de ce moment-là, perdu le fil du match et se sont inclinés (2-1). «L'arbitre aurait dû prendre ses responsabilités et stopper la rencontre», a pesté Cheikhou Kouyaté. «Ces fumigènes ont décontenancé les joueurs», fulminait son entraîneur John Van den Brom.
Anderlecht serait en droit de porter plainte. Et le Standard risque gros puisque déjà condamné durant la saison 2010/2011. À la suite de débordements à Gand et Charleroi, le parquet de l’Union belge de football avait en effet requis un ou plusieurs matches à huis clos en cas de récidive. On voit mal comment le club pourrait échapper à la sanction, eu égard au spectacle affligeant de ce week-end.
De son côté, le président du Standard, Roland Duchâtelet, a également fait part de son ras-le-bol et indiqué que les fauteurs de troubles seraient identifiés et interdits de stade. Même son de cloche chez son directeur sportif, Jean-François de Sart. «Nous allons voir avec les services de sécurité comment se fait-il que des personnes aient pu entrer avec des feux de Bengale, mais aussi comment nous pouvons éviter cela à l'avenir», a-t-il confié à nos confrères de 7sur7.be.
(MC/L'essentiel Online)