VacancesLe tourisme augmente encore au Luxembourg
LUXEMBOURG – Le Grand-Duché reste une destination de voyage appréciée, d’après les chiffres publiés jeudi. Les autorités estiment qu’il y a un vrai potentiel touristique.
Le Luxembourg a des atouts à mettre en valeur sur le plan touristique, selon les professionnels.
La bonne tenue du tourisme au Luxembourg, entrevue ces dernières années, se poursuit. C’est ce que montre le dernier bilan présenté jeudi par la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener. Lors du premier semestre 2017, le nombre de nuitées a augmenté de 4% par rapport à l’an dernier, pour attendre 1,74 million. La hausse atteint 9% pour les auberges de jeunesses et les campings.
Dans le détail, le nombre de touristes suisses a crû de 12%, les Américains et les Japonais de 10%. En revanche, les Néerlandais sont 7% de moins à avoir visité le Grand-Duché au premier semestre. La popularité du Luxembourg et notamment de sa capitale s’explique entre autre par la sécurité qui y règne. Alors que d’autres villes touristiques ont été frappées par des attentats, le Grand-Duché a été épargné. «Le pays fait toujours partie des trois destinations les plus sûres», rappelle Anne Hoffmann, directrice générale du réseau «Luxembourg for Tourism». Elle estime d’ailleurs qu’il faudrait «valoriser» cette donnée.
Le consultant Kai Pagenkopt, du cabinet Neumann Consult, estime que le Luxembourg est sur la bonne voie pour augmenter son potentiel touristique, avec le label «Eurowelcome». Parmi les principaux visiteurs du Luxembourg se trouveraient de nombreux couples sans enfants relativement aisés (avec deux revenus), ainsi que des personnes âgées de plus de 50 ans, explique Anne Hoffmann. Désormais, le tourisme de congrès fait partie des priorités des autorités. «Mais cela ne se développe pas du jour au lendemain», martèle Francine Closener. La présence d’une «infrastructure moderne», qui pourrait profiter à différents secteurs, serait un élément décisif. Enfin, les plateformes comme Airbnb ne sont pas attendues pour le moment, a indiqué Francine Closener.
(Frank Goebel/L'essentiel)