Les bêtes de scène que sont LMFAO titillent l'animal en nous
LUXEMBOURG - Le duo de Los Angeles est venu montrer à quoi pouvait ressembler un
vendredi soir ordinaire dans sa ville natale.
Il est 1 h 45. Dehors, un petit groupe de jeunes sapés élégamment pour l'occasion attendent que le videur leur accorde une faveur. Non pas qu'ils soient trop jeunes pour entrer au Secret Garden, mais ce soir, la boîte est tout simplement pleine à craquer. Rien n'y fera, les jeunes devront aller voir ailleurs.
À l'intérieur, par contre, on n'est pas déçu, loin de là. Entre les spots et les fumigènes qui donnent au lieu une ambiance rétro qui rappelle à nos souvenirs le plateau de «JLB» dans les années 80, et les derniers mash-ups que joue le DJ-chauffeur de salle, on pénètre comme à travers un vortex sur un terrain où se croisent les genres et les époques les plus divers. C'est d'ailleurs par un remix du «Eye Of The Tiger» de Survivor, l'hymne de «Rocky 3», qu'est annoncée l'arrivée des deux neveux. Redfoo et Sky Blu qui ensemble, forment LMFAO, une irrésistible machine à danser.
Une fois que résonnent les premières mesures de leur album «Party Rock», on note les influences, il y a surtout le Prince de «Purple Rain» pour l'un, Sky Blu, lui, se verrait bien dans les bottes d'un Rick James. L'énergie de «I'm In Miami Trick» ou encore de «Shots» se communique instantanément. Un bel exercice de style avant de rejoindre les Black Eyed Peas sur leur tournée américaine, le 4 février.
Kalonji Tshinza