Situation difficile: Les deux papas frontaliers toujours bloqués au Mexique avec Noa

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Situation difficileLes deux papas frontaliers toujours bloqués au Mexique avec Noa

AUBANGE - Sans salaire et avec des frais qui explosent, Dylan et Gérald remuent ciel et terre pour permettre à Noa, leur petit garçon, de quitter le Mexique.

par
Frédéric Lambert
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Noa a vu le jour à Mexico le 25 novembre dernier. Pour que ce petit garçon, de bientôt deux mois, pointe le bout de son nez, ses deux papas frontaliers, Dylan et Gérald, sont passés par une gestation pour autrui (GPA).

Noa a vu le jour à Mexico le 25 novembre dernier. Pour que ce petit garçon, de bientôt deux mois, pointe le bout de son nez, ses deux papas frontaliers, Dylan et Gérald, sont passés par une gestation pour autrui (GPA).

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Le 7 janvier dernier, la petite famille se disait prête à rentrer en Belgique, sauf que subitement, ce mercredi 11 janvier, l'administration mexicaine a refusé de délivrer un passeport pour Noa.

Le 7 janvier dernier, la petite famille se disait prête à rentrer en Belgique, sauf que subitement, ce mercredi 11 janvier, l'administration mexicaine a refusé de délivrer un passeport pour Noa.

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«Sans vous, nous ne pourrions pas avancer...». Les mots de Dylan et Gérald sont très lourds de sens. Face à l'impossibilité d'obtenir le passeport de leur petit Noa, né le 25 novembre à Mexico, grâce à une gestation pour autrui (GPA), les deux papas frontaliers originaires d'Aubange en Belgique ne savent plus très bien à quel saint se vouer.

«Malheureusement la situation ne se débloque pas», regrettent-ils. «Au grand jamais, nous aurions cru, un jour, (devoir) créer une cagnotte pour obtenir de l'aide». Sans salaire et avec des frais d'avocats, de traductions et de logements qui ne cessent d'augmenter depuis deux mois, Dylan et Gérald tirent la sonnette d'alarme.

La Belgique ne veut rien entendre...

«Pour ne rien vous cacher, toutes nos économies s’envolent à petit feu et tous nos droits également», regrettent-ils. «Chaque geste, chaque partage, chaque mot, cela nous donne de la force». Le 25 janvier dernier, Noa a fêté ses deux mois, entouré de ses deux papas de l'autre côté de l'Atlantique. «On est fiers de lui et il nous apporte tellement d'amour», soulignent Dylan et Gérald. «On est tristes qu'il ne puisse pas être entouré du reste de ses proches, mais on se bat pour devenir une famille».

Pour rappel, la législation belge ne traite pas la question des enfants nés d'une mère porteuse. Face à ce «vide juridique», l'ambassade belge, au Mexique, ne veut donc rien entendre lorsqu'il s'agit d'une gestation pour autrui.

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