Faillite au Luxembourg – Les employés de Faber sont «fâchés et déçus»

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Faillite au LuxembourgLes employés de Faber sont «fâchés et déçus»

MERSCH - Après la faillite, les 75 employés de l’Imprimerie Faber tentent de s’organiser pour rebondir.

Faber a fait aveu de faillite la semaine dernière.

Faber a fait aveu de faillite la semaine dernière.

Editpress/Fpizzolante

«On avait proposé que les employés puissent donner de l’argent à l’entreprise. Mais il n’y avait pas de perspectives pour l’avenir», commente, amer, Claude Ries, délégué du personnel de l’Imprimerie Faber, qui a fait aveu de faillite la semaine dernière. Les employés n’ont pas accepté les réductions de masse salariale proposées par la direction pour tenter d’éponger la dette. «C’est dur de motiver les gens à faire ça. S’ils acceptent de baisser leurs salaires et que l’entreprise fait faillite au bout de six mois, ils y perdent aussi sur le chômage».

L’ambiance au sein de la société est morose. «Les employés sont fâchés et déçus. La famille n’a pas investi d’argent pour sauver l’imprimerie qui a travaillé pour eux pendant plus d’un siècle». Reste à tenter de rebondir, pour les salariés. «Deux ou trois personnes ont déjà retrouvé un travail. L’Adem nous a indiqué que certains de nos profils sont recherchés par des employeurs. Et on a organisé un groupe pour échanger les infos afin de trouver autre chose».

En attendant, le carnet de commandes, bien rempli, ne sera pas entièrement honoré. Ainsi en a décidé la curatrice nommée par le tribunal de commerce, Marguerite Ries. «On va terminer ce qui a été commencé, les commandes déjà payées. Mais on ne pourra pas faire le reste, la chaîne de fabrication est trop longue», dit Claude Ries.

(Jérôme Wiss/L'essentiel)

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