Viviane Reding – «Les femmes savent trouver des alliés»

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Viviane Reding«Les femmes savent trouver des alliés»

LUXEMBOURG - Jean-Luc Bertrand a reçu la députée CSV, Viviane Reding, dans sa séquence «Speed Dating» de «L'essentiel Radio».

Viviane Reding s'est prêtée au jeu des questions-réponses sur «L'essentiel Radio».

Viviane Reding s'est prêtée au jeu des questions-réponses sur «L'essentiel Radio».

À nouveau élue à la Chambre des députés, après un passage longue durée à Bruxelles, Viviane Reding a répondu aux questions de Jean-Luc Bertrand, dans sa séquence «Speed Dating». Les auditeurs ont pu redécouvrir la députée CSV, qui n'a pas hésité à mettre en avant la qualité première des femmes: «Nous savons faire beaucoup de choses en même temps. Personnellement, j'arrive à me concentrer, analyser, trouver des solutions et surtout des alliés. Les femmes sont plus fortes pour cela, alors que les hommes essaient souvent d'imposer les choses. C'est aussi pour ça que j'ai réussi en politique».

Une carrière débutée «très jeune» et finalement peu d'occasions d’envisager autre chose. «Si je n'avais pas fait de politique, j'aurais été architecte d'intérieur. J'aime la matière, les couleurs, les formes. Vivre la beauté et la transmettre, c'est quelque chose de formidable».

Jamais sans ses lunettes

La Luxembourgeoise de 67 ans se souvient également de ses 20 ans à Paris «dans la Ville Lumière avec les théâtres, les concerts, les expositions». De ses discussions avec des intellectuels à son épanouissement à l'université à travers l'obtention d'un doctorat, la native d'Esch-sur-Alzette a vécu «un grand moment».

De grands moments qu'elle serait incapable de vivre sur une île déserte sans...ses lunettes. «J'en aurais besoin pour reconnaître la beauté, mais aussi les dangers».

«Oui aux combats qui valent la peine»

Concernant les personnes qui l'ont le plus impressionnée, Viviane Reding a choisi Pierre Werner. L'ancien Premier ministre luxembourgeois «a lancé l'euro et sorti le Luxembourg du pétrin au moment de la crise de la sidérurgie. Un grand monsieur», résume-t-elle.

Quant au mot choisi pour conclure, il est très simple et dénote un véritable optimisme: «Oui». «Oui aux combats qui valent la peine d'être menés, oui aux belles choses, oui à la vie».

(th/L'essentiel)

La chanson de Viviane Reding

Édith Piaf, «Non, je ne regrette rien» (1956)

«J'adore Édith Piaf, même si j'aurais également pu choisir Jacques Brel. J'aime les artistes qui mettent leur cœur dans une chanson. Et puis, il y a les paroles. J'ai souvent dû prendre des décisions fortes dans ma vie. Et non, je ne regrette aucun risque que j'ai pris».

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