Selon une étudeLes Français veulent consommer «autrement»
Les Français veulent consommer «responsable et plus durable». 94% d'entre eux souhaitent revenir à des produits simples et accessibles à tous, selon une étude publiée lundi.

60% des Français pensent que consommer autrement c'est ne pas gaspiller.
«Pour la première fois depuis 2004, consommer responsable, c'est avant tout "consommer autrement" pour la majorité des Français (50,5%)», souligne Greenflex, une société de services en développement durable qui a mené cette étude avec le soutien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). «Consommer autrement» signifie privilégier les produits «éco-labellisés», certifiés éthiques, locaux, moins polluants.
Pour 32% des Français, il s'agit de «ne plus consommer de produits ou services superflus», et pour 16%, de «réduire sa consommation en général». Près des deux tiers des Français (60%) pensent que consommer autrement «c'est ne pas gaspiller, jeter», soit une hausse de 11 points en deux ans. Environ 85% privilégient les entreprises ayant préservé une implantation locale, selon cette étude menée auprès d'un échantillon représentatif de la population française composé de 4 100 personnes âgées de 15 à 74 ans.
Les jeunes se sentent impliqués
Ils sont 65% à considérer que les distributeurs ont la responsabilité de faire travailler des producteurs locaux et 32% déclarent acheter local. Pour 30% des Français, un produit est responsable «lorsqu'il respecte les différents intervenants dans la production». 73% considèrent que «les individus ont un rôle important pour agir concrètement en faveur du développement durable».
Environ 38% consomment moins de viande, ce qui représente une hausse de 5 points par rapport à 2014. Ils sont aussi plus nombreux à privilégier les produits naturels: 60% (+ 4 points). Les jeunes se sentent particulièrement impliqués, selon cette étude: pour 75% des 15-24 ans (+3 points par rapport à l'ensemble de la population, et +8 points en deux ans), la prise en compte du développement durable est «une nécessité».
(L'essentiel/AFP)