Festival au Grand-Duché – Les Francofolies mettent le cap sur le Luxembourg

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Festival au Grand-DuchéLes Francofolies mettent le cap sur le Luxembourg

ESCH-SUR-ALZETTE - Avant la première édition prévue pour 2019, le festival vient marquer le terrain dès la rentrée prochaine à Esch.

Les Francofolies du Luxembourg pourront s’appuyer sur plusieurs sites, parmi lesquels la Rockhal et le théâtre d’Esch, «des partenaires naturels».

Les Francofolies du Luxembourg pourront s’appuyer sur plusieurs sites, parmi lesquels la Rockhal et le théâtre d’Esch, «des partenaires naturels».

«Il nous faudra au moins cinq ans pour faire des Francofolies du Luxembourg un événement populaire», reconnaît Jean-Serge Kuhn, producteur de l’événement. Destiné à promouvoir la francophonie, le célèbre festival créé à La Rochelle, en France, est devenu une marque, s’installant entre autres à Montréal, au Québec, ou à Spa, en Belgique. Et c’est désormais au tour de la ville d’Esch-sur-Alzette de rejoindre la grande famille.

Avec le soutien de la Métropole du fer, qui deviendra capitale européenne de la culture en 2022, les organisateurs du festival pourront travailler sereinement, en «alliant l’ADN des Francofolies aux spécificités de la ville, pour en faire ressortir les points forts».

De la diversité culturelle

Les Francofolies du Luxembourg pourront s’appuyer sur plusieurs sites, parmi lesquels la Rockhal et le théâtre d’Esch, «des partenaires naturels». Si la première véritable édition des Francofolies du Luxembourg est prévue pour la rentrée 2019, une «Warm Up Edition» se tiendra dès cette année, du 6 au 8 septembre, histoire de «marquer le terrain». En matière de festival, le dernier Rock-A-Field remonte à 2016, et le dernier Food For Your Senses à 2017.

Avec à l’affiche les rockeurs Shaka Ponk et Mat Bastard, mais également le chanteur Julien Clerc. Lorsqu’on l’interroge au sujet du grand écart de cette affiche, Jean-Serge Kuhn, patron de KDTS, entreprise coorganisatrice de l’événement, assume pleinement. «Nous recherchons la diversité culturelle, et voulons toucher des publics très différents». Et ce dernier d'être confiant, car «les Francofolies du Luxembourg n’auront pas d’équivalent».

(Cédric Botzung/L'essentiel)

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