Au Luxembourg – Les jeunes de plus en plus inquiets face au stress

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Au LuxembourgLes jeunes de plus en plus inquiets face au stress

LUXEMBOURG - Vendredi, 120 jeunes ont pu exposer, à plusieurs ministres et députés, différentes problématiques de leur quotidien. Pour que des solutions soient trouvées.

La convention des jeunes est une démarche citoyenne toujours à part. Vendredi et pour la quinzième édition, à la Chambre des députés, 120 volontaires de 15 à 30 ans ont pu exposer plusieurs problématiques qui les touchent au quotidien. Des thèmes au préalable sélectionnés, puis abordés durant quatre heures d’ateliers pour les affiner au plus juste.

Le temps le plus fort étant ensuite le face à face, en plénière, avec plusieurs ministres. Claude Meisch, Sam Tanson, Corinne Cahen et Dan Kersch étaient là, respectivement pour l’Education, la Culture, la Famille et le Travail. Des députés ont pris note, aussi, car c’est bien là l’enjeu. «Faire en sorte que cette journée soit un point de départ, que les sujets se retrouvent en commission à la Chambre», glisse Nadine Schmit, chargée de mission qui pilotait là sa première d’Jugendkonferenz.

La santé mentale abordée pour la première fois

Parmi les sujets donc, l’apprentissage, l’emploi, l’égalité des genres. Et, pour la première fois, la santé mentale et le bien-être. «Le logement, l’emploi, les finances... tout cela génère un stress important chez les jeunes qui se demandent pourquoi et sont de plus en plus inquiets», poursuit Nadine Schmit. Le harcèlement scolaire ou en ligne a également été abordé. Pour mettre tout cela, on le répète, entre les mains des politiques. Et faire que cette fois ça avance, là où d’autres conférences des jeunes sont restées un coup d’épée dans l’eau.

«Tous les échanges vont être retranscrits par écrit, des dossiers ficelés seront faits», jure Mme Schmit qui veut y croire: «Il est important de promouvoir la jeunesse non organisée, ces jeunes de tous horizons et de tout le pays». D’autant plus important que l’investissement des 15-30 ans a été fort, puisque sans les refus imposés par la logistique, ils étaient bien plus que 120 à s’être inscrits au rendez-vous cette année.

(nc/L'essentiel)

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