Emploi – Les jeunes diplômés ont de l'avenir dans l'audit

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EmploiLes jeunes diplômés ont de l'avenir dans l'audit

LUXEMBOURG - Les plus gros cabinets d’audit vont recruter 500 jeunes diplômés par an.

Jean-Michel Pacaud est président de l'IRE (Institut des réviseurs d'entreprises) mais également associé chez EY Luxembourg.

Jean-Michel Pacaud est président de l'IRE (Institut des réviseurs d'entreprises) mais également associé chez EY Luxembourg.

Editpress

Le métier d’auditeur d'entreprise se porte bien. Comme l’explique Jean-Michel Pacaud, président de l’Institut des réviseurs d’entreprises, «la profession attend entre 7 et 10 % de croissance sur l’année 2013/2014». Une réalité due à un double phénomène: «Le secteur des fonds d’investissement, notamment alternatifs, reste très dynamique au Luxembourg. Et la réglementation s’est renforcée, surtout depuis la crise financière. Tout cela combiné amène plus de travail», détaille celui qui est aussi associé chez EY.

Une bonne nouvelle pour les jeunes diplômés qui trouveront là de véritables opportunités d’emploi. Les quatre cabinets qui trustent les 80 % du secteur au Luxembourg (PwC, Deloitte, KPMG et EY) embauchent en effet plus de 500 jeunes diplômés chaque année. Les deux tiers sont recrutés en tant qu’auditeurs. Un chiffre à mettre en perspective, les cabinets en question mettant en place une politique de turn-over assumée.

«C’est le modèle du "up or out ". Les carrières sont standardisées, avec des paliers à franchir tous les trois ou quatre ans. D’abord, on est assistant, puis senior, puis manager, puis senior manager et enfin associé. Si le collaborateur n’a pas les compétences pour grimper dans la hiérarchie, on lui demande de partir», détaille ainsi Jean-Michel Pacaud. En début de carrière, un auditeur perçoit une rémunération de 35 000 à 40 000 euros par an. Un jeune manager gagnera le double quelques années plus tard.

(Thomas Holzer)

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