Acquis sociauxLes syndicats feront bloc contre le démantèlement
ESCH - Le président de l'OGBL a été très clair, mardi. Pas question de toucher aux acquis
sociaux en tripartite!

L'OGBL n'acceptera pas un accord à n'importe quel prix lors de la tripartite, en mars.
«Je pense effectivement qu'il y a une identité de vue de tous les syndicats sur ce que nous attendons des discussions lors de la tripartite». Cette phrase de Jean-Claude Reding en aparté du comité national de l'OGBL donne le ton.
Alors que les partenaires sociaux ont été amenés à se voir à de nombreuses reprises, notamment lorsqu'il était question de sauver les banques au plus fort de la crise, le président de l'OGBL s'inquiète de la tournure que pourrait prendre la tripartite planifiée au mois de mars. «On sait juste que l'on parlera emploi, compétitivité et finances publiques. C'est un peu vaste», a-t-il regretté.
D'après lui, le gouvernement s'est précipité en présentant son programme de stabilité, lequel prévoit zéro déficit public à l'horizon 2014. «Cela ne nous laisse guère de marge de manœuvre pour discuter». Toujours est-il que son syndicat, comme les autres, n'acceptera pas de démantèlement social au moment de discuter.
Jean-Claude Reding a plaidé pour la création d'un impôt sur les entreprises n'offrant pas de postes d'apprenti, de l'ordre de 6euros par employé et par mois.
Patrick Théry