France/LuxembourgLes trains frontaliers vont doubler de capacité d'ici à 2025
La France et le Luxembourg vont presque doubler la capacité de transport ferroviaire d'ici à 2025 pour les quelque 120 000 frontaliers français qui travaillent chaque jour dans le Grand-Duché, ont annoncé les gouvernement français et luxembourgeois.

Le Luxembourg et la France veulent améliorer le trafic transfrontalier.
La venue au Luxembourg des travailleurs frontaliers français engorge régulièrement les voies d'accès routières et ferroviaires en direction du Grand-Duché, dont les salaires élevés attirent les travailleurs lorrains. En matière de mobilité, d'importants travaux ont été engagés, cofinancés par les deux pays, a déclaré Mme Boone devant la presse, à l'issue d'une réunion près de Thionville, en Moselle, de la Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise.
«Sur les lignes de train, on souhaite augmenter de manière très concrète le nombre de places assises en augmentant le nombre de rames: l'idée est de passer de 8 000 par jour, aujourd'hui, à 14 000 en 2025 et à 22 000 en 2030», a annoncé Mme Boone. À cela va s'ajouter «la construction de parkings-relais supplémentaires pour que les personnes n'aient pas de difficultés à laisser leur voiture, car cette problématique fait aussi partie du quotidien», a précisé la secrétaire d’État.
«Des transports collectifs et durables»
Sont également à l'étude l'augmentation des lignes de tram et de bus entre les deux pays, a-t-elle ajouté, à l'issue de la réunion coprésidée par Corinne Cahen, ministre de la Famille, de l'Intégration et à la Grande-Région du Grand-Duché.
«La facilité des déplacements et la mobilité des frontaliers, au cœur des préoccupations de nos concitoyens, sont un autre sujet important de la coopération entre les deux parties, qui mettent l’accent sur les transports collectifs et durables, seuls à même d’assurer des solutions de moyen terme au flux croissant de travailleurs frontaliers», a indiqué le gouvernement luxembourgeois dans un communiqué transmis lundi.
L'État français a aussi un projet de construction de quelques kilomètres d'autoroute, la A31 bis, afin de désengorger l'actuelle A31, principale voie d'accès entre Metz et Luxembourg. Ce projet est contesté par les écologistes. «On va bientôt lancer l'étude de faisabilité pour savoir où la faire passer, comment et dans combien de temps ce projet sera réalisable», a indiqué Mme Boone.
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