Système de sécurité – Les trains SNCB obligés de s’arrêter à Arlon

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Système de sécuritéLes trains SNCB obligés de s’arrêter à Arlon

LUXEMBOURG/ARLON - Faute d'homologation au Grand-Duché, les trains de la ligne Bruxelles-Luxembourg n'ont plus le droit de rouler au Grand-Duché. Ils s’arrêtent donc à Arlon.

Actuellement, 98% de la flotte de la SNCB est équipée du système de sécurité TBL 1+.

Actuellement, 98% de la flotte de la SNCB est équipée du système de sécurité TBL 1+.

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«Les voyageurs doivent quitter un train de six wagons déjà bien remplis le matin à Arlon, pour se retrouver dans un train de trois wagons entassés comme des sardines vers Luxembourg», se plaint ce lecteur de L’essentiel Online. Un changement de train lié à l'installation d’un nouveau système de sécurité sur les trains belges. Or, ce nouveau système n’a pas encore été homologué par le Luxembourg.

Conséquence: depuis près d'un mois, les trains qui en sont équipés n’ont pas le droit de circuler au Grand-Duché. Ils doivent s’arrêter à Arlon et les voyageurs doivent changer de train. Un train non-équipé de ce nouveau système. La SNCB concède qu'«en heure de pointe il peut y avoir des trains bondés» tout en soulignant qu’il y a «très peu de battement entre les correspondances», ce qui ne rallonge pas le trajet des usagers. «Ce n'est pas par plaisir que nous faisons cela, c’est pour la sécurité des usagers», affirme ainsi Thierry Ney, porte-parole de la SNCB.

Améliorer la sécurité des trains

En effet, ce nouveau système appelé TBL 1+, permet, grâce à des balises installées sur les rails et à un boîtier dans la cabine du conducteur, de contrôler la vitesse et d’arrêter le convoi lors du dépassement d’un signal d’arrêt fermé. Grosso modo, il s’agit d’un système de freinage automatique en cas de non-respect de la vitesse. Actuellement, 98% de la flotte de la SNCB en est équipée. Un chiffre qui passera à 100% d'ici la fin de l’année.

«Comment peut-on en arriver à attendre la dernière minute pour voir avec le Luxembourg pour une homologation sur leur territoire?», se demande notre lecteur. Le directeur de l’Administration des chemins de fer explique qu’il ne s’agit pas d’un simple bout de papier. «Nous devons tester si ce nouveau système est compatible avec le système de sécurité du rail luxembourgeois. Il faut faire des tests, analyser les résultats...», explique Marc Oestreicher.

Mais que les frontaliers belges se rassurent, «des tests ont été programmés à court terme». Il va falloir prendre son mal en patience, dans environ un mois, voire moins, tout devrait revenir à la normale.

(Fatima Rougi/L'essentiel Online)

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