L’incroyable transformation de Jude Law en abominable roi sanguinaire

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«L'essentiel» est à CannesL’incroyable transformation de Jude Law en abominable roi sanguinaire

CANNES - L’essentiel a pu voir, en avant-première, le nouveau film dans lequel Jude Law incarne Henri VIII. L’occasion également d’interroger l’acteur sur son ressenti.

notre envoyé spécial à Cannes, Thomas Holzer
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notre envoyé spécial à Cannes, Thomas Holzer

AFP

Si vous avez déjà eu un «crush» pour Jude Law, l’acteur aux rôles particulièrement séducteurs, «Firebrand» risque de bouleverser vos certitudes. Le Britannique y campe le rôle de l’abominable roi d’Angleterre Henri VIII, surnommé «Barbe Bleue» et resté dans l’Histoire pour avoir répudié et/ou fait exécuter ses épouses.

Face à ce tyran sanguinaire, Catherine Parr, jouée par Alicia Vikander, fait figure de survivante. Un brûlot féministe à la «Game of Thrones» dans lequel le réalisateur brésilien Karim Aïnouz n’épargne pas les sens des spectateurs… et des acteurs - Des odeurs insupportables étaient diffusées sur le tournage pour mieux coller à Henri VIII - Imaginez Jude Law en tyran obèse, à la jambe putréfiée faisant régner un climat de terreur permanent.

À l’observer, drôle et charismatique face à la presse ce lundi, au lendemain de la première au festival de Cannes, on peine à réaliser qu’il s’agit du même homme.

« Magnifiquement terrifiant »

«J’ai du comprendre ce personnage sans le juger afin de l’interpréter. Heureusement, Karim nous a offert une atmosphère collaborative idéale et j’avais une super partenaire (…) On se faisait des choses horribles mais figurez vous que nous avons beaucoup ri lors de ce tournage», a-t-il répondu à L’essentiel.

«Tu étais magnifiquement terrifiant», a enchaîné l’actrice de Lara Croft, épatante dans son rôle de reine-courage, qui élève l’héritier du trône, privé de sa mère assassinée par son monarque de père.

Interrogé sur le sacre de Charles III, Jude Law a bien amusé l’auditoire en expliquant par une pirouette qu’il ne s’y était pas vraiment intéressé. Une manière aussi de comprendre que «Firebrand» traite davantage du pouvoir et de ses excès, d’oppression et de rapports hommes-femmes que de royauté. «Que l’histoire se déroule il y a 500 ans ne fait pas de grande différence», concluait Alicia Vikander.

AFP

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