Lorie Pester: «Je ne pourrai plus jamais avoir d'enfant»

Atteinte d'endométriose et d'adénomyose, Lorie Pester a opté pour l'hystérectomie, soit l'ablation de l'utérus. Ça a été une décision «très très dure à prendre», a-t-elle confié à TV Magazine. «On en a beaucoup parlé avec mon compagnon. C’est une décision qui se prend en couple car c’est irréversible (...) Je sais que je ne pourrai plus jamais avoir d’enfants». La chanteuse et comédienne de 41 ans était invitée pour parler de «Brisons le tabou», une nouvelle collection de documentaires sur la santé des femmes, diffusée depuis le 5 septembre, sur RMC Story.

Une décision qu'elle «ne regrette pas du tout», premièrement «parce que j’ai ma petite poupette (NDLR: Nina, 3 ans). Si je ne l’avais pas eue, je n’aurais pas pris cette décision (...) Et puis aujourd’hui, ça m’a changé la vie, je n’ai plus du tout mal».

Fin août, elle confiait à Gala qu'après la naissance de sa petite fille, ses règles étaient revenues encore plus douloureuses qu'auparavant, «ça se répercutait dans mes jambes, dans le dos. J’étais si fatiguée que je tombais dans les pommes. J’avais comme une boule de pétanque dans le ventre». Elle n'arrivait pourtant pas à prendre la décision de l'hystérectomie, comme s'il y avait un blocage dont elle a réussi à se défaire grâce à une psy. «Elle m’a dit qu’on sacralisait trop cet organe qui ne sert qu’à une chose: avoir des enfants. Et de toute façon, je n’avais pas le choix, j’avais trop mal».

De nombreuses personnalités se battent depuis des années pour faire avancer les mentalités sur la question de l'endométriose. Comme elle, la comédienne Laetitia Millot a dû se résoudre à l'hystérectomie, tout comme Enora Malagré.

«À l'époque de ''TPMP'', j'ai fait jusqu'à 3 fausses couches par an: ça m'a bouffé la vie! Quand je suis en crise, je peux être HS pendant quarante-huit heures. Alors j'ai pris la décision de me faire retirer l'utérus. À 37 ans, c'est jeune, mais je dois avancer», avait confié en 2017 la chroniqueuse au micro d'Europe 1.