Transport aérien – Lufthansa et EasyJet sur les rangs pour Alitalia

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Transport aérienLufthansa et EasyJet sur les rangs pour Alitalia

La compagnie italienne en proie à de graves difficultés financières va examiner au total trois offres de reprises reçues récemment.

La compagnie italienne est en difficulté.

La compagnie italienne est en difficulté.

AFP

La compagnie aérienne en difficulté Alitalia a reçu trois offres de reprise. Lufthansa tout comme EasyJet ont manifesté leur intérêt, ont annoncé séparément les entreprises.

«Les offres remises aujourd'hui sont au nombre de trois. Les commissaires extraordinaires d'Alitalia procéderont dans les prochains jours à leur examen», a indiqué la compagnie italienne dans un communiqué. Le délai pour présenter de nouvelles offres expirait mardi à 18h.

Dans un communiqué, la compagnie britannique à bas coûts a indiqué avoir modifié l'expression de son intérêt pour une Alitalia restructurée dans le cadre d'une alliance, et cohérente avec l'actuel stratégie d'EasyJet en Italie. Elle n'a pas donné davantage de détails, ni les noms des acteurs avec qui elle a noué une alliance mais a précisé que «dans cette phase il n'y a pas de certitude que la transaction se fera».

Lufthansa a déclaré qu'elle avait soumis un document détaillant ses idées d'une «nouvelle» Alitalia. «Nous pouvons penser que de nouvelles discussions auront lieu sur cette base», a déclaré un porte-parole. La compagnie allemande a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle ne pouvait être intéressée que par une compagnie Alitalia restructurée. D'après les médias italiens, la dernière offre aurait été déposée par la compagnie low cost hongroise Wizzair.

Sous tutelle

Lors d'un précédent appel d'offres, qui a depuis expiré, Lufthansa, le fonds de capital investissement Cerberus et EasyJet avaient exprimé leur intérêt pour reprendre la compagnie italienne, en totalité ou partiellement.

Alitalia, qui emploie quelque 11 500 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas coûts. Elle a été placée sous tutelle en mai, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1 700 suppressions d'emploi et elle est désormais dirigée par trois commissaires nommés par le gouvernement.

La procédure de vente a été repoussée en raison des élections du mois dernier.

(L'essentiel/nxp/ats)

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