Christine Schweich – «Ma vie ressemble à un TGV qui n'a pas de freins»

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Christine Schweich«Ma vie ressemble à un TGV qui n'a pas de freins»

MONDERCANGE - À juste 30 ans, Christine Schweich est bourgmestre de Mondercange et exerce la profession d'avocate.

La nouvelle bourgmestre de Mondercange compte faire du logement l'une de ses priorités.

La nouvelle bourgmestre de Mondercange compte faire du logement l'une de ses priorités.

Editpress

«L'essentiel»: Que représente pour vous le fait d'être la plus jeune femme bourgmestre du pays?

Christine Schweich: Il y a peu de femmes bourgmestres à cet âge-là. Il y a encore six mois, je n'imaginais pas être bourgmestre à 30 ans. Je suis très fière car Mondercange est ma ville natale.

Comment en êtes-vous venue à la politique?

J’ai été contactée, lorsque j’étais étudiante, par Jean Orlando et Dan Kersch qui souhaitaient que je me présente aux élections communales. Ça ne me semblait pas réaliste car je n'étais pas sur place, mais je leur ai promis de participer aux prochaines élections, quand je serais de retour. En 2008, ils m’ont donc recontactée. Je ne m’attendais pas à être élue en tant qu’échevine. Les élections avaient lieu pendant mon examen d’avoué et à partir de ce moment-là, ma vie est devenue un TGV, dont je ne trouve pas les freins.

Quels sont les projets à venir pour la commune?

69 % des dépenses extraordinaires seront dédiées au logement en 2014. Il s'agit d'une priorité du collège échevinal. Il y a tout d’abord le Parc Molter qui sera composé de 55 maisons. L’idée est de favoriser l'accès au logement pour les jeunes familles. Nous construisons une maison de jeunes travailleurs à Bergem. Elle doit aider les jeunes qui débutent dans la vie professionnelle et n’ont pas les moyens de louer.

Vous êtes présidente de la Maison des jeunes de Mondercange. Parlez-nous en...

Je connais les problèmes des jeunes et je m’y intéresse tout particulièrement. Quand la Maison des jeunes a ouvert, j’avais 15 ans, je la fréquentais avec mes amis. La maison a rouvert ses portes sous un nouveau concept et avec une nouvelle équipe en septembre 2012. L’ASBL s’appelle désormais «Jumo» pour «Jugend Monnerech». Elle peut compter sur une psychologue, un pédagogue et un éducateur.

(Recueilli par Emmanuelle Ravets)

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