LuxembourgMalgré la crise de l'énergie, les élèves «n'auront pas froid»
LUXEMBOURG – Les lycées devront également réduire la température à 20°C, tandis que les décisions dans les écoles fondamentales seront prises au niveau communal.
- par
- Thomas Holzer
Les élèves seront sensibilisés en classe aux économies d'énergie.
Avec environ 230 établissements scolaires dans le pays, les infrastructures scolaires ne seront pas épargnées par les économies d'énergie prévues au Luxembourg pour faire face à la pénurie dans les prochains mois. Interrogé par L'essentiel, le ministère confirme que l'Éducation nationale «contribue aux efforts en matière d’économies d’énergie».
Sans mesure spécifique pour autant. Conformément aux décisions prises pour l'ensemble des bâtiments publics, les lycées devront ainsi réduire la température de chauffage à 20°C. «Les installations de chauffage variant selon les différents bâtiments, le ministère de l’Énergie mettra à disposition une consultance pour accompagner les lycées dans l’atteinte de cet objectif», indique le ministère concernant la mise en œuvre. «Une campagne menée par le SNJ (Service national de la jeunesse) sera lancée pour appuyer nos efforts», précise pour sa part le ministre de l'Énergie, Claude Turmes.
Et les élèves «seront sensibilisés aux efforts d'économie d'énergie», poursuit le ministère de l'Éducation nationale, assurant également que «les programmes scolaires et pédagogiques ne seront pas impactés».
La crainte du Covid-19… et de l'ouverture des fenêtres
«Les lycéens n'auront pas froid», rassure dans une interview accordée à L'essentiel le ministre Claude Meisch, qui espère toutefois que la sobriété énergétique ne va pas s'accompagner d'une nouvelle vague de Covid-19 à l'automne, seule raison pour laquelle les établissements du secondaire pourraient déroger à la règle des 20 degrés: «Nous nous engageons à respecter ces 20°C, jusqu’au moment où il y aurait de nouvelles mesures sanitaires imposant d’ouvrir les fenêtres».
Concernant le fondamental, les décisions seront prises au niveau communal. À Differdange par exemple, une réunion technique devait se tenir avant la rentrée pour évaluer les possibilités d'économies. «Nous étudions les retours d’expériences dans les autres écoles pour voir s’il est opportun de réduire la température d’un degré», avançait de son côté, Jacques Sitz, bourgmestre de Remich.