Un manque de légèreté dans la sélection du Festival de Cannes?

Publié

Festival de CannesUn manque de légèreté dans la sélection?

Film catastrophe, enlèvements d’enfants et fresques historiques sanglantes ont rythmé ces derniers jours le festival.

De notre envoyé spécial à Cannes, Thomas Holzer
par
De notre envoyé spécial à Cannes, Thomas Holzer
«Kubi», de la légende japonaise Takeshi Kitano.

«Kubi», de la légende japonaise Takeshi Kitano.

Parmi les cinéphiles et professionnels présents, une petite musique se fait entendre depuis plusieurs jours. Les différentes sélections manqueraient de légèreté avec beaucoup de films aux thématiques dramatiques.

Difficile de leur donner tort après le visionnage de «Acide», long métrage catastrophe avec Guillaume Canet et la Luxembourgeoise Marie Jung, où les réfugiés tentent de fuir des pluies acides en se dirigeant… vers Metz.

Même sentiment après l’excellent «Rien à perdre» qui voit Virginie Efira affronter l’enfer des services sociaux pour garder son fils. Une production qui fait écho à «L’Enlèvement», film en compétition de l’Italien Marco Bellocchio qui raconte l’énergie déployée par le pape Pie IX pour arracher un enfant à une famille juive au XIXe siècle. Le caractère dérangeant proposé par la coproduction luxembourgeoise «Conann» de Bertrand Mandico peut s'ajouter à la liste.

Les amateurs de films d’époque, en revanche, se régalent, à l’image de «Kubi», la fresque historique de la légende japonaise Takeshi Kitano. Mais si l’humour est omniprésent dans cette guerre des chefs entre samouraïs, le sang et les décapitations le sont au moins tout autant. Âmes sensibles s’abstenir.

Ton opinion

1 commentaire