Fichiers numériquesMegaupload obtient un sursis supplémentaire
L’hébergeur Cogent a décidé d’attendre jusqu’à fin février avant de supprimer les fichiers du site de partage, a annoncé l’avocat de Megaupload.
Le tweet de l'avocat de Megaupload.
Après avoir obtenu deux semaines de sursis fin janvier, les fichiers de Megaupload viennent de bénéficier d’un répit supplémentaire. Ira Rothken, l’avocat du site, a annoncé via son compte Twitter que l’hébergeur principal Cogent attendrait jusqu’à fin février avant de supprimer les données des utilisateurs. D’après la défense, il s’agit de laisser le temps à Megaupload de négocier avec le Département de la Justice américain le déblocage des fonds. Ceci devrait permettre aux utilisateurs «légitimes» de récupérer leurs données.
Pour rappel, suite à la fermeture du site de téléchargement direct et de streaming, les autorités américaines ont gelé les avoirs de ses responsables. Par conséquent, les frais d’hébergement sur les serveurs de sociétés externes ne peuvent plus être honorés. Interrogé par le site ZDNet.fr, l’avocat Ira Rothken a toutefois prévenu qu’une éventuelle opération de restitution des données pourrait prendre plusieurs semaines, à cause de preuves électroniques qui doivent être préservées: «Cette préservation des preuves implique beaucoup de pétaoctets de données et nécessitera probablement des semaines en ayant recours à des protocoles d’investigation électronique».
Le Département de la Justice, qui se montre conciliant, a de son côté affirmé à ZDNet.fr qu’«au bout du compte, c’est le tribunal qui décidera ce qu’il convient de faire et si des fonds peuvent être débloqués à cette fin». Quant à Carpathia Hosting, le deuxième hébergeur de MegaUpload, il s’est associé à l’Electronic Frontier Fondation. Cette dernière a lancé l’opération Megaretrieval destinée à aider les utilisateurs lésés à retrouver leurs fichiers numériques légaux.
(L'essentiel Online/man)