Entrée dans l'UE – Même exempté de visa, il faudra une autorisation

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Entrée dans l'UEMême exempté de visa, il faudra une autorisation

Un accord a été signé ce vendredi à Luxembourg. Les voyageurs exemptés de visas pour des courts séjours dans l'UE devront bientôt obtenir une autorisation préalable.

Un accord a été signé ce vendredi pour créer un système de contrôle des voyageurs exemptés de visas.

Un accord a été signé ce vendredi pour créer un système de contrôle des voyageurs exemptés de visas.

AFP

Les pays membres de l'UE ont conclu ce vendredi à Luxembourg un accord en vue d'instaurer un contrôle préalable des voyageurs de pays tiers dispensés de visas qui souhaitent entrer sur le territoire européen. Baptisé ETIAS, ce système automatisé est inspiré du formulaire Esta, un dispositif en vigueur aux États-Unis, et vise à mieux protéger les frontières extérieures de l'UE en repérant avant leur départ vers l'Europe des individus jugés à risques. Après l'accord politique conclu ce vendredi à Luxembourg entre les ministres de l'Intérieur des pays de l'UE, le dispositif doit désormais être négocié avec le Parlement européen. La Commission, à l'origine du projet, table sur un système opérationnel à partir de 2020.

«ETIAS va nous aider à améliorer notre sécurité et à protéger nos citoyens», s'est félicitée dans un communiqué la présidence maltaise du Conseil de l'UE, l'instance réunissant les États membres. Avec ETIAS, les voyageurs exemptés de visas pour des courts séjours dans l'UE (notamment les ressortissants des États-Unis, de l'Albanie, du Brésil, d'Israël ou encore des Émirats Arabes Unis) devront obtenir une autorisation préalable avant leur départ en remplissant une demande sur Internet. Les candidats devront s'acquitter d'une somme de cinq euros pour demander cette autorisation en ligne.

Une fois obtenue, cette autorisation sera valable pour une période de trois ans, en vertu de l'accord conclu par les ministres européens. En confrontant les données recueillies à celles de différentes bases de données européennes, le but est d'identifier avant leur départ des personnes qui pourraient constituer «un risque de migration irrégulière ou de sécurité».

(L'essentiel/AFP)

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