Affaire Strache – Merkel dénonce les politiciens «à vendre»

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Affaire StracheMerkel dénonce les politiciens «à vendre»

La chancelière allemande Angela Merkel a réagi à l'affaire politique qui secoue l'Autriche, dont le vice-chancelier a été filmé en train de négocier des arrangements financiers.

Angela Merkel s'exprimait en marge d'un déplacement en Croatie, à une semaine des élections européennes.

Angela Merkel s'exprimait en marge d'un déplacement en Croatie, à une semaine des élections européennes.

AFP/Damir Sencar

La chancelière allemande Angela Merkel a réagi samedi, après le scandale de «l'affaire d'Ibiza» qui a obligé le chef de l'extrême droite autrichienne Heinz-Christian Strache à démissionner de son poste de vice-chancelier. «Nous sommes confrontés à des courants ... qui veulent détruire l'Europe de nos valeurs, et nous devons y résister catégoriquement», a déclaré la chancelière lors d'une conférence de presse à Zagreb, au côté du Premier ministre croate Andrej Plenkovic.

Angela Merkel s'exprimait peu avant de rejoindre un rassemblement du parti conservateur au pouvoir en Croatie (HDZ), membre du Parti populaire européen (PPE), à une semaine des élections européennes. Alors que les partis d'extrême droite rejettent des valeurs comme la protection des minorités et la défense des droits fondamentaux, «les hommes politiques qui sont à vendre jouent un rôle et nous devons agir d'une manière décisive contre tout cela», a ajouté Mme Merkel.

«L'affaire d'Ibiza» a éclaté vendredi soir avec la publication par les médias allemands Süddeutsche Zeitung et Der Spiegel d'une vidéo tournée en caméra cachée il y a deux ans, dans laquelle M. Strache discute, quelques mois avant les législatives, avec une femme qu'il croit liée à une influente personnalité russe, de la possibilité d'un soutien financier en échange de l'accès à des marchés publics autrichiens. Dans la soirée, le chancelier autrichien Sebastian Kurz, chef du parti conservateur, a annoncé la convocation prochaine d'élections législatives anticipées et la fin de la coalition avec le parti d'extrême droite FPÖ.

(L'essentiel/afp)

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