Débat sur l'IVG – «Mon corps m’appartient»

Publié

Débat sur l'IVG«Mon corps m’appartient»

LUXEMBOURG - Les députés débattent ce jeudi de la réforme de l’avortement à la Chambre. Un sujet qui a fait réagir les internautes de «L’essentiel Online».

Le débat est passionné. (DR)

Le débat est passionné. (DR)

Le débat sur un tel sujet est forcément passionné. Pour bon nombre d’internautes, l’IVG est d’abord «un choix personnel» (Angoiser). «Personne n’a le droit de s’immiscer dans la vie intime des femmes» indique Patchwork. «La décision appartient à la femme qui est concernée» poursuit Une femme, qui invite «Curés et hommes», à ne pas «faire la morale aux femmes». «Je vis depuis 10 ans avec un fœtus mort sur ma conscience et il n'y a pas un jour ou je ne pense pas à mon acte». «Je suis une femme, mon corps m’appartient», souligne PasGlop. «C’est peut-être une décision qui se prend à deux», lance toutefois Un homme.

Et puis il y a ceux qui craignent que faciliter l’avortement entraîne des abus. «Mères, pères, n’avez-vous pas peur que vos filles tombent enceintes "facilement" du fait qu’elles savent qu’elles peuvent avorter comme une lettre à la poste?» s’exclame Une mère perplexe. Jean-Mouloud tente de relativiser «Faut être c*** pour penser que les ados ne vont pas s’envoyer en l’air parce que l’IVG est compliquée».

«C’est tellement traumatisant»

«J’espère seulement que si une loi est votée, cela ne sera pas pris comme moyen de contraception par certaines jeunes femmes», explique Paranoïaque. «À noter quand même que pilule + préservatif + pilule du lendemain, on peut avoir certains doutes sur l'"accident"» prévient Carlito. Nini tient à ce que l’IVG soit un «dernier recours mais pas un mode de contraception». Ce à quoi répond Laetytango, qui a subi une IVG, par «pas possible, c’est tellement traumatisant». «Une femme en gardera une trace physique et psychique toute sa vie» poursuit Une personne. «On ne veut pas être jugée mais être comprise» glisse Femme libre qui a subi deux IVG.

Et puis il y a ceux qui pensent que l’avortement est «criminel, qui vous donne le droit de prendre la vie?» lance Faucheur. «Une fois que la vie est créée on n’a pas le droit de toucher à cette vie même sa mère», acquiesce Pas un droit. «Vous avez raison pour la vie, mais où et quand commence la vie? Voilà toute la question», indique Nightbird.

(L'essentiel Online)

Ton opinion