Au Luxembourg«Monsieur Meisch, quelles langues parlez-vous?»
ESCH-SUR-ALZETTE – En visite à l’école fondamentale du Brill jeudi matin, le ministre de l’Éducation, Claude Meisch, a rencontré des élèves souriants et contents de retourner à l’école.

En ce jour de rentrée, le ministre de l’Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, a passé une partie de la matinée dans une école d'Esch-sur-Alzette.
Jour de rentrée pas comme les autres, ce jeudi, pour les enfants de l’école fondamentale du Brill, à Esch-sur-Alzette. Ces derniers ont reçu la visite du ministre de l’Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, venu prendre la température, le temps d'un tour des classes et échanger avec des élèves souriants, bavards et curieux. «Qui n’est pas content de reprendre l’école aujourd’hui?» a d'abord lancé le ministre à une classe du cycle 4.
Les réponses négatives étaient rares, mais étaient-elles influencées par la présence de cet invité de marque pour les élèves? Après avoir évoqué avec eux leurs destinations de vacances, les sports qu’ils aimaient pratiquer et leurs matières préférées, le ministre a dû répondre à quelques questions d’élèves curieux. «Monsieur Meisch, quelles langues parlez-vous?» a lancé une jeune élève en souriant. «Ma langue maternelle est le luxembourgeois» a répliqué le ministre, avant de lister les autres langues qu’il connaît.

«Moi c’est le portugais, mais je connais aussi le français, l’allemand, et l’anglais, que j’apprends sur YouTube et Netflix» a expliqué la jeune fille, à l'aise avec le ministre. «Elle parle déjà plus de langues que moi, elle a un certain avantage sur moi» a-t-il plaisanté.
«Certains étaient un peu nerveux, car ils découvrent une nouvelle salle de classe, et une nouvelle enseignante, mais la plupart semblent contents de retrouver certains camarades» a expliqué Tessy Schammo, l’institutrice d'une classe de cycle 3. Pour la première matinée, elle a fait connaissance avec ses élèves et expliqué l’emploi du temps et les règles de l’école. La rentrée concerne près de 60 000 élèves du fondamental, dont plus de 54 000 dans l’enseignement public.