Emploi au LuxembourgMoovijob permettra «d’aller à la rencontre du public»
LUXEMBOURG – Deux entreprises découvrant le salon Moovijob expliquent ce qu’elles attendent du rendez-vous professionnel.
- par
- Joseph Gaulier

Le salon de l'emploi Moovijob débutera vendredi prochain.
«Nous sommes en train de renforcer nos équipes. Or, recruter au Luxembourg est devenu un peu plus compliqué», explique Geoffrey Debertry, directeur des ressources humaines chez Bamolux. L’entreprise spécialisée dans l’aménagement intérieur et la menuiserie va participer pour la première fois au salon Moovijob, à partir de vendredi prochain.
Elle espère recruter «au moins une personne au salon, ce serait déjà une réussite». Bamolux est habituée «à recruter par annonces, par bouche-à-oreille, via l’intérim ou les sites Internet spécialisés. Mais nous recherchons autre chose, précise Sébastien Jungen, directeur général. L’entreprise a ouvert «sept postes, dans plusieurs domaines liés au parachèvement et à la menuiserie». Le salon doit «permettre d’aller à la rencontre du public».
Échanges plus conviviaux
Maroldt, entreprise de carrelage, sera aussi novice au salon Moovijob. «Nous avions déjà été contactés, mais c’est la première fois que nous venons», selon Carmen Maroldt, directrice adjointe. Elle compte profiter de l’opportunité pour «s’adresser à la jeunesse et présenter la diversité des postes». Car le public «n’imagine pas le nombre de métiers différents que nous proposons, dans les domaines du design, de la coordination de chantier, de la logistique, du montage, de la vente et de l’achat».
L’entreprise de 150 salariés propose plusieurs postes, notamment des carreleurs, car «nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents», affirme la responsable. Maroldt a l’habitude de recruter «via le bouche à oreille» et cela peut passer «par des apprentissages ou des stages», plusieurs étant devenus des emplois pérennes. Carmen Maroldt espère que le recrutement par le salon «donnera la possibilité de rencontrer les personnes en direct, contrairement au processus de candidature classique, qui demande beaucoup de travail pour traiter et trier les CV».
Le but est «d’échanger directement, de visu, avec les candidats. Ce sera plus convivial qu’un entretien parfois figé», reprend Sébastien Jungen. «Nous sommes très curieux de cette participation», insiste Geoffrey Debertry, qui explique que Bamolux n’avait jusqu’à présent «jamais été approchée pour participer à Moovijob».
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