Moscou n'a «pas peur» d'une nouvelle guerre froide

Publié

Moscou n'a «pas peur» d'une nouvelle guerre froide

Le président russe, Dimitri Medvedev, a déclaré mardi "n'avoir peur de rien", après la décision de Moscou de reconnaître les républiques séparatistes de Géorgie.

Le président russe Dimitri Medvedev a assuré mardi "n'avoir peur de rien", même d'une guerre froide avec l'Occident. (afp)

Le président russe Dimitri Medvedev a assuré mardi "n'avoir peur de rien", même d'une guerre froide avec l'Occident. (afp)

"Nous n'avons peur de rien, y compris d'une guerre froide. Bien sûr, nous ne la voulons pas", a-t-il dit dans une interview à la chaîne d'information russe en langue anglaise Russia Today.

"Dans cette situation, tout dépend de nos partenaires, de la communauté mondiale et de nos partenaires en Occident", a-t-il ajouté. "Si les Occidentaux veulent conserver de bonnes relations avec la Russie, ils comprendront les raisons de notre décision de reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie."

Respect du plan de paix en Géorgie, selon Moscou

M. Medvedev a réaffirmé que la Russie avait pleinement appliqué le plan de paix négocié par la France, concernant notamment le retrait des forces russes de Géorgie.

"La Russie a pleinement rempli ses obligations relevant des six principes du plan dit «Sarkozy-Medvedev». Nos forces se sont retirées hors des frontières de Géorgie, exception faite de la zone dite de sécurité", a-t-il dit.

lessentiel.lu avec AFP

La réaction luxembourgeoise

Suite à la reconnaissance d'indépences des régions géorgiennes de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par la Russie, les réactions en Occident n'ont pas tardé. Parmi celles-ci, le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, et le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, ont tenu à réagir conjointement.

«Nous avons noté avec regret la décision prise par les autorités russes de reconnaître l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, décision contraire aux principes fondamentaux de la Charte de l’ONU et de l’OSCE.

Elle est contraire aux obligations que la Russie a prises à plusieurs reprises lors du vote des résolutions du Conseil de sécurité, notamment la Résolution 1808 (avril 2008) par laquelle le Conseil de sécurité "réaffirme l’attachement de tous les États membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie endéans ses frontières internationalement reconnues"», écrivent les deux ministres dans un communiqué.

«Le Conseil européen extraordinaire convoqué le 1er septembre à Bruxelles examinera les conséquences de la décision de la Russie», termine le texte.

Ton opinion