Trump à l'Iran – «Ne menacez jamais plus les Etats-Unis»

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Trump à l'Iran«Ne menacez jamais plus les États-Unis»

Le président américain a averti dimanche l'Iran de ne «jamais plus menacer les États-Unis», sous peine de «conséquences telles que peu au cours de l'Histoire en ont connues».

Le ton monte entre le président américain et son homologue iranien.

Le ton monte entre le président américain et son homologue iranien.

AFP

«NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L'HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT», a-t-il écrit sur Twitter dans un message adressé nommément au président iranien Hassan Rouhani et rédigé entièrement en majuscules. «NOUS NE SOMMES PLUS UN PAYS QUI SUPPORTE VOS PAROLES DÉMENTES DE VIOLENCE ET DE MORT. FAITES ATTENTION !», a-t-il poursuivi. Ce message est intervenu après que M. Rouhani a prévenu le dirigeant américain à «ne pas tirer les moustaches du tigre», assurant qu'un conflit avec l'Iran serait la «mère de toutes les guerres».

Les États-Unis n'ont «pas peur» de sanctionner «au plus haut niveau» le régime de Téhéran, accusé d'être «un cauchemar pour le peuple iranien», a prévenu dimanche, le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, dans un discours de soutien aux manifestations en Iran. Le 8 mai, le président Donald Trump, dont la République islamique est devenue la principale bête noire, décidait de claquer la porte de l'accord censé empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique et de rétablir toutes les sanctions levées dans le cadre de ce texte jugé trop laxiste.

«Cesser de flirter avec un régime révolutionnaire»

Mike Pompeo dévoilait ensuite le 21 mai sa «nouvelle stratégie» visant à contraindre l'Iran à se plier à douze exigences draconiennes, sous la menace des sanctions «les plus fortes de l'Histoire». Lors du troisième acte, le chef de la diplomatie américaine a prononcé dimanche, devant la diaspora iranienne, à la bibliothèque présidentielle Ronald Reagan de Simi Valley, un discours intitulé «Soutenir les voix iraniennes».

Alors que les alliés européens des États-Unis tentent par tous les moyens de sauver l'accord sur le nucléaire iranien, il a appelé le monde à «cesser de flirter avec un régime révolutionnaire» accusé de «corruption», de «terrorisme», de violations des droits de l'homme et de persécutions religieuses. Il a confirmé que Washington souhaite que tous les pays réduisent leurs importations de pétrole iranien «au plus près de zéro», d'ici la date-butoir du 4 novembre, faute de quoi ils s'exposeront aux sanctions américaines.

(L'essentiel/afp)

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