Voyage dans la Grande RégionNos bonnes adresses pour un week-end stylé à Strasbourg
La capitale alsacienne et européenne est une destination design. Notre sélection des établissements à fréquenter cet été.
- par
- Emmanuel Coissy

Une piscine publique Belle Époque: les Bains municipaux de Strasbourg ont été inaugurés en 1908.
De Strasbourg, on connaît surtout sa cathédrale et ses canaux qu’on admire en visitant, en décembre, le célèbre marché de Noël. Pourtant, la capitale alsacienne est aussi une destination estivale dont les bonnes adresses se dégustent, par exemple, en un week-end, vu sa proximité avec le Luxembourg. Nous avons donc sélectionné des établissements, nouveaux ou récemment rénovés, qui se distinguent par leur design.
L’hôtel

Le lobby et la réception de l’hôtel Léonor.
La façade néoclassique du bâtiment, qui a été un hôtel particulier puis un commissariat, ne laisse rien deviner du charmant établissement qu’elle protège. Idéalement situé au centre-ville, l’hôtel Léonor est un quatre-étoiles inauguré en 2021. Les espaces communs, lobby, restaurants et cour intérieure avec terrasse forment une ravissante entrée en matière. Les chambres sont élégantes et confortables. Petit-déjeuner délicieux. Accueil chaleureux.
Hôtel Léonor. 11, rue de la Nuée Bleue 11

Détail d’une chambre.
Le restaurant

Le tartare est la spécialité de La Hache.
On dit que la maison était autrefois celle d’un bourreau. D’où le nom du restaurant qu’elle abrite, La Hache. D’ailleurs des haches ornent les murs. Sachant cela, nul ne s’étonnera que la spécialité soit le tartare coupé au couteau, comme il se doit. Le mets est délicatement assaisonné. La carte de cet antre bistronomique s’articule autour de plats sincères qui évoluent au gré des saisons. Jolie sélection de vins naturels.
La Hache. 11, rue de la Douane
Le bar

Le bar à cocktails du Drunky Stork Social Club.
L’immeuble était une banque. Depuis une année, c’est un restaurant stylé, le Drunky Stork Social Club. La répartition des espaces donne l’impression d’être dans un théâtre. L’attention est immédiatement attirée par le bar monumental qui trône au centre. Son sommet est animé par des vidéos. Juchée sur les chaises hautes, la clientèle déguste des cocktails, réalisés avec soin. Lieu animé.
The Drunky Stork Social Club. 24, rue du Vieux Marché aux Vins

L’établissement est composé de multiples espaces répartis sur deux étages.
La piscine
Après trois ans de travaux, les Bains municipaux ont retrouvé, l’année dernière, leur splendeur originelle. Cette piscine publique a été inaugurée en 1908. On s’y rend autant pour nager que pour admirer son architecture Belle Époque. Une étape incontournable pour qui aime le design.
Bains municipaux de Strasbourg. 10, boulevard de la Victoire

Un moment de bien-être
et un voyage dans le temps.
Le musée

Marcelle Cahn, «Femme et voilier», 1926-1927.
Marcelle Cahn (1895-1981) est née à Strasbourg. L’évolution de son style (expressionniste, cubiste, puis constructiviste) épouse celle de l’avant-garde de la première moitié du XXe siècle. Le musée d'Art moderne et contemporain lui consacre une rétrospective, sous-titrée «En quête d’espace», à voir jusqu’au 31 juillet. La visite de l’exposition rend justice à une artiste méconnue. Parcours passionnant.
Exposition «Marcelle Cahn. En quête d’espace»
Musée d'Art moderne et contemporain. 1, Place Hans-Jean-Arp

Vue extérieure du MAMCS.
Le théâtre

Le 1er acte de «West Side Story», à l’Opéra du Rhin.
Standing ovation. Les représentations de «West Side Story», dont la dernière strasbourgeoise a lieu ce vendredi, ont été triomphales. La comédie musicale de Leonard Bernstein a marqué la saison de l’Opéra du Rhin, institution culturelle active dans trois villes alsaciennes. Pour admirer la mise en scène, la chorégraphie et la scénographie de cette production cosignée par Barrie Kosky et Otto Pichler, il faudra se rendre à la Filature de Mulhouse, à la fin du mois. À ne pas rater: le spectacle de fin d’année, «La flûte enchantée», de Mozart, en décembre prochain.
Opéra national du Rhin. 19, place Broglie