Seed to Tree – «Nous avons un peu le monopole du folk»

L’essentiel: Comment est né Seed to Tree?

Georges (chanteur): Benjamin, le guitariste, et moi nous connaissons depuis quelques années. Nous avions commencé à jouer ensemble, et lorsque Michi nous a rejoints à la batterie, nous sommes devenus un véritable groupe.

Quelles sont vos influences?

Elles sont assez différentes. Je suis influencé par des singer/songwriters, par le côté acoustique, comme chez Mumford & Sons ou Damian Rice. Benjamin écoute des groupes plus électriques comme Muse ou les Red Hot Chili Peppers, et on le ressent lorsqu’il apporte ce son au fil des morceaux. Michi, lui, c’est plutôt Foo Fighters ou Arctic Monkeys.

Avec aussi une petite touche irlandaise…

Oui, on peut dire ça, car il paraît que j’ai un accent irlandais lorsque je chante (rires). L’utilisation de la mandoline y contribue aussi, on aime l’atmosphère des soirées irlandaises et, pour ma part, j’aime danser sur scène, un peu comme les Irlandais!

Vous êtes un des premiers groupes folk au Luxembourg…

Nous avions commencé avec des morceaux plus rock, mais j’ai toujours voulu faire du folk. C’est vrai que les scènes metal et rock sont très développées ici, du coup c’est plus difficile pour nous car il n’y a pas de scène. Mais c’est aussi un atout, car nous avons un peu le monopole du folk.

Comment avez-vous travaillé les voix et les chœurs?

Nous avons eu beaucoup de chance de travailler avec Dan Kramp, le guitariste de Birdbones, qui était un peu notre producteur. La voix de Benjamin vient souligner la mienne, et sur deux chansons, une quinzaine d’amis ont également fait des chœurs.

Quels sont les projets après la release party?

Nous sommes programmés au Sonic Visions au mois de novembre, et nous espérons pouvoir jouer sur les festivals luxembourgeois, l’an prochain. Cela ne va pas être facile à gérer, car Benjamin et moi partons étudier en Allemagne. Mais nous recevons du soutien, qui nous pousse à aller de l’avant!

Recueilli par Cédric Botzung