Hélicoptère de la police – «Nous sommes les yeux de nos collègues au sol»

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Hélicoptère de la police«Nous sommes les yeux de nos collègues au sol»

LUXEMBOURG - Depuis 2000, la police grand-ducale est équipée d'un hélicoptère. Une unité confidentielle qu'est parvenu à rencontrer «L'essentiel Online».

Rechercher des personnes disparues, réaliser des clichés de scènes de crime ou bien encore guider les patrouilles lors d'une course poursuite. Voici quelques-unes des missions accomplies régulièrement par les huit membres de l'équipe du support aérien de la police grand-ducale. Autrement dit, les policiers et techniciens travaillant à bord de l'unique hélicoptère de la police luxembourgeoise.

Un travail et une unité à part au sein des forces de l'ordre devenus indispensables dans la lutte contre la criminalité. «Cette unité a été créée en 2000, juste après la vague de cambriolages de banques qui a frappé le Luxembourg, souligne Garry Assel, commandant-adjoint de l'unité de garde et de réserve mobile, responsable de l'unité de support aérien. Depuis, l'hélicoptère a fait ses preuves sur les différentes situations auxquelles nous sommes confrontées. Il serait très difficile désormais de se passer d'un tel outil».

«Une fois notre cible repérée, il est très difficile de nous échapper»

Utilisé tous les jours lorsque les conditions météo le permettent, du lever au coucher du soleil, l'appareil embarque à son bord différents matériels. Un équipement destiné à répondre à toute sollicitation venue des unités au sol. Caméra thermique et infrarouge, système de navigation extrêmement précis et rapidité d'action sont ainsi les armes high-tech mises à disposition de ces policiers spécialisés.

«Nous sommes les yeux des collègues qui ont fait appel à nous, car une fois notre cible repérée, il est très difficile de nous échapper, assure Joseph Schons, chef de l'unité de support aérien. Notre aide est souvent déterminante, que ce soit pour retrouver une personne disparue, pour assurer une escorte aérienne lors de manifestations ou de visites officielles ou pour mettre la main sur un véhicule en fuite. D'autant plus que nous sommes capables de rejoindre n'importe quel point du pays en quelques minutes».

Basée au Findel, l'unité de support aérien effectue une moyenne de 600 heures de vols par an. Soit une moyenne de deux heures de vols quotidiens. Des heures passées en vol pendant lesquelles les membres de l'unité assurent «profiter pleinement», car «la plupart des officiers de l'unité sont constitués de passionnés d'aéronautique».

Jean-Michel Hennebert/L'essentiel Online

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