Xavier Bettel – «Nous voulons une transparence maximale»

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Xavier Bettel«Nous voulons une transparence maximale»

LUXEMBOURG - Cargolux, finances de l’État et réforme fiscale pour restructurer le budget du pays: les partenaires aux négociations de coalition DP, LSAP et Déi Gréng ont présenté différentes pistes.

«Il y a en tout trois propositions pour la participation à Cargolux», a annoncé Xavier Bettel (DP) lors de la conférence de presse, sans en dévoiler plus pour ne pas compromettre l’avancée des négociations. L’informateur du dossier Robert Schaus présentera son rapport le 18 novembre prochain. «Nous voulons proposer une transparence maximale sur le dossier Cargolux, mais nous ne pourrons pas non plus divulguer tous les détails», a précisé Xavier Bettel.

Autre dossier très épineux pour les nouveaux responsables à venir du gouvernement luxembourgeois: les finances de l’État qui souffriront de la refonte de la TVA sur le commerce électronique. Un trou de près de 700 millions d'euros sera à combler. L’occasion pour Étienne Schneider (LSAP) de rappeler que l’État possède encore une poire pour la soif avec ses actifs à la BGL BNP Paribas, qui pourraient rapporter jusqu'à 2 milliards d'euros. Felix Braz (Déi Gréng) ajoute que la coalition devra ficeler une réforme fiscale afin de «réduire les dépenses pour calibrer les recettes». En clair: d'ici 2015 l'administration des contributions directes devrait être en mesure de faire des prospections qui permettraient d'analyser l'impact d'un impôt pour les entreprises et les citoyens.

Au cours de la conférence de presse, Claude Meisch (DP) a confirmé une information de l’hebdomadaire Lëtzebuerger Land qui révélait ce vendredi matin que Norbert Becker, administrateurs de nombreuses sociétés financières, et Gary Kneip, président de la confédération luxembourgeoise du commerce (CLC), participaient à un des huit groupes de travail à savoir celui qui traite des questions économiques: «Ils y participent sur demande du DP», a précisé Claude Meisch, en mettant en avant les compétences économiques des entrepreneurs luxembourgeois. Concernant l’absence de syndicalistes au sein des mêmes groupes de travail, Étienne Schneider a rappelé que le LSAP comptait assez de syndicalistes dans ses rangs pour voir leurs intérêts défendus.

( L’essentiel Online)

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