Musique électro – Nouveau prodige, Flume dynamite les genres

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Musique électroNouveau prodige, Flume dynamite les genres

Le jeune musicien australien, artiste montant de la scène électro, dévoile «Skin», son second opus.

Pour Flume, l’histoire débute avec un paquet de céréales, dans lequel le jeune Harley Streten, qui étudie déjà le saxophone, déniche son tout premier logiciel de musique assistée par ordinateur. Fort de solides bases jazz, le natif de Sydney tombe très jeune dans l’électro, dont il investit la plupart des courants.

À 24 ans, Flume est un ambassadeur de la génération iPod, celle qui a grandi sans aucune frontière musicale et qui mêle avec brio tous les styles qui l’inspirent. Inutile d’essayer de coller une étiquette à l’Australien. Chez lui, une idée en chasse une autre, son R’nB futuriste («Numb And Getting Colder») vit en harmonie avec un hip-hop venu de l’espace («Smoke And retribution») et une électropop totalement débridée («Take A Chance»).

Sur «Skin», son second album après l’acclamé «Flume» en 2012, les voix sont davantage présentes. On y croise ainsi les chanteuses Kai ou Tove Lo, et les rappeurs Vic Mensa, Vince Staples, Allan Kingdom ou Raekwon. Mais aussi les groupes électropop Alunageorge et Little Dragon, et même l’inclassable Beck, sur «Tiny Cities». À 24 ans, Flume s’impose comme l’un des artistes électro les plus doués de sa génération.

«Skin», Flume, disponible (Pias).

(Cédric Botzung/L'essentiel)

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