Arrêt inexpliqué – Nouvelle panne à la centrale de Fukushima

Publié

Arrêt inexpliquéNouvelle panne à la centrale de Fukushima

Le système de refroidissement du combustible nucléaire usé stocké dans la piscine du réacteur numéro 3 de la centrale japonaise s'est brutalement arrêté, a annoncé vendredi Tepco.

Selon Tepco, la situation n'est pas jugée «alarmante», la température de l'eau de la piscine de refroidissement du réacteur n° 3 étant de 15,1 °Celsius.

Selon Tepco, la situation n'est pas jugée «alarmante», la température de l'eau de la piscine de refroidissement du réacteur n° 3 étant de 15,1 °Celsius.

AFP

Une alarme a retenti à 14h27 locales (6h27 au Luxembourg) et les techniciens ont constaté que le dispositif était stoppé. Ils tentent actuellement de comprendre la cause de cet incident, a précisé un porte-parole du groupe. La compagnie espère remettre le système en service dans la journée. Dans l'immédiat, la situation n'est pas jugée alarmante, la température de l'eau de la piscine étant de 15,1 °Celsius, selon un communiqué du groupe.

Toutefois, ce nouvel incident souligne la vulnérabilité des installations. La piscine du réacteur 3, totalement saccagé par une explosion d'hydrogène, contient un peu plus de 500 assemblages de combustible usé. Ce nouvel incident est le deuxième gros problème de refroidissement survenu en moins d'un mois à Fukushima. Le 19 mars, les systèmes de refroidissement des piscines 1, 3 et 4 ainsi que d'un bassin commun s'étaient arrêtés à cause d'une panne de courant dont on apprit ultérieurement qu'elle avait été provoquée par un court-circuit provoqué par un rat.

La compagnie Tepco avait alors été fortement critiquée pour avoir mis trois heures avant de faire état de cette grave avarie. Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire sont encore en service et sont de fait très vulnérables. La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami comme ceux qui ont mis en péril ce complexe atomique, le 11 mars 2011.

(L'essentiel Online/AFP)

Ton opinion