Meurtre en France – Océane victime d'une agression sexuelle

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Meurtre en FranceOcéane victime d'une agression sexuelle

Selon l’autopsie, la fillette découverte morte dimanche dans le Gard, a été asphyxiée et poignardée. L'enfant a également été victime d'attouchements sexuels.

La petite fille de huit ans disparue samedi soir à Bellegarde (Gard) et retrouvée morte le lendemain à deux kilomètres de son domicile, a subi des attouchements sexuels, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. L'examen médicolégal a également révélé qu'elle avait été asphyxiée et poignardée à quatre reprises, a-t-on précisé de même source. Trois plaies profondes à hauteur de la partie gauche du thorax faites avec une arme blanche ont été constatées par le médecin-légiste sur le corps de l'enfant qui ne présentait pas de traces de défense, notamment sur les bras. L'hypothèse de coups portés après le décès de l'enfant n'est donc pas écartée.

Mardi matin, le voisin de la fillette était toujours interrogé par les enquêteurs de la Section de recherches de Nîmes. Interpellé dimanche soir dans sa maison, ce retraité a vu sa garde à vue renouvelée de 24 heures lundi. Celle-ci doit donc s'achever mardi en début de soirée. «À cette heure, il n'y a absolument aucun élément qui permette de dire avec certitude que cette personne a une responsabilité dans les faits commis», a déclaré lundi le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli, sur i>télé.

Âgé de 73 ans, l'homme réside dans la même rue que l'enfant. Il avait déjà été condamné en 1999 à six ans de prison pour agression sexuelle sur mineur. Libéré en 2003, il avait fait l'objet d'un suivi sociojudiciaire jusqu'en 2006 sans aucun problème. S'exprimant peu, le suspect nie être impliqué dans cet homicide et assure ne pas être sorti samedi de son domicile, précise-t-on de source proche de l'enquête.

Vidéosurveillance inefficace

Les perquisitions menées à son domicile n'ont pas permis de retrouver des objets ou effets appartenant à la petite fille. Des prélèvements ont été effectués par les techniciens d'identification criminelle de la gendarmerie. Deux briquets retrouvés à proximité de la victime ont été envoyés dans un laboratoire pour être analysés.

L'exploitation des images du système de videosurveillance de la commune de Bellegarde où vivent 6 000 habitants n'a pas apporté d'élément nouveau sur la disparition de la fillette. Celle-ci avait été autorisée par son père à se rendre samedi, vers 19h, chez des voisins pour aller chercher des jeux vidéo. Elle n'y est jamais parvenue. Après de multiples recherches, son corps a été découvert dimanche matin dans des vignes situées à deux kilomètres du domicile familial.

L'essentiel Online/AP

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