Au Luxembourg aussi – «On continue à suivre la politique française»

Autour du lycée français de Luxembourg, c’est un peu la cohue dès 8h du matin et l’ouverture des bureaux de vote. On voit rarement autant de voitures autour de l’établissement du Limpertsberg, un dimanche matin. Les électeurs matinaux tentent de se frayer un chemin, se garent comme ils peuvent, parfois un peu à l’arrache.

Une fois dans la cour de l’établissement, les rouages du processus démocratique sont bien mieux huilés. On entre d’un côté, on ressort de l’autre, et tout est fléché. Devant la porte, les traditionnels panneaux électoraux présentent les dix candidats, ainsi que la répartition des électeurs entre les bureaux de vote.

Les citoyens français sont répartis par ordre alphabétique entre les différentes salles de classe. Celles-ci ont été libérées par les enseignants et les élèves dès vendredi après-midi, pour tout mettre en place. Quand les lycéens reviendront en cours lundi matin, il ne restera plus de trace du scrutin.

En attendant, les isoloirs violets sont dressés devant le tableau noir et l’attente, en début de journée, n’est pas longue avant de pouvoir glisser son enveloppe dans l’urne transparente. Même si les files s’allongent au fur et à mesure de l’arrivée des électeurs moins matinaux.

Pour la famille Chardot, se déplacer de Waldbillig à Luxembourg-ville était important. Et le choix du candidat était fait depuis longtemps. «Forcément, on s’intéresse toujours à la vie politique française» affirme Romain, qui vit au Grand-Duché depuis 6 ans. Sa tante, Monique, expatriée depuis une vingtaine d’années, confirme. «Ca reste toujours aussi présent. On n’est pas loin de la France et on y va souvent.»

Les autres électeurs (ils sont plus de 16 000 au total) ont jusqu’à 18h ce dimanche, pour aller voter.

JW/L’essentiel Online