Carole Revel«On en rêvait depuis très longtemps»
Présidente du Galaxie, Carole Revel fouille dans ses souvenirs et parle du «Monsters of Rock», l'ancêtre du Sonisphere, qui avait failli se faire à Amnéville, au début des années 90.
S'il ne s'est jamais réalisé, ce vieux projet est toujours resté bien vivant. «En août 2010, nous avons eu l'opportunité de faire un Sonisphere France, en collaboration avec Salomon Hazot de Nous Productions. La décision tardant à se matérialiser, nous avions presque abandonné pour 2011. Mais en décembre, les créateurs anglais ont appelé. C'était le père Noël. Il nous amenait le Sonisphere avec le Big Four, les 8 et 9 juillet 2011». Soit six mois pour tout mettre en place.
Un énorme pari pour des équipes réduites. «Comme c'est la première édition, il faut tout inventer. On apprend en faisant. C'est totalement différent de la gestion du Galaxie où nous avons tant de repères», explique Carole Revel, enthousiasmée par la bonne humeur permanente dans laquelle a baigné la réalisation de ce Sonisphere France. Avec l'appui de Jean-Pierre Casacoli, régisseur général du festival, tout s'est mis en place.
Des 8 000 places de camping aux 17 000 places de parking. Des deux scènes monstrueuses aux plans de circulation. Le budget? «Autour des 4 millions d'euros!». Les festivaliers? «35 000 à 38 000 le vendredi, 45 000 le samedi». Le vieux rêve s'est réalisé. Et Carole Revel de penser déjà au futur. «Il y aura un Sonisphere France 2. Et sur trois jours au lieu de deux!».