P+R de Rodange: «On espère que ce parking sera un vrai soulagement»

«Cela fait quatorze ans que je vis ici et j'espère que ce parking va enfin résoudre le problème. Nous payons une vignette (100 ou 150 euros par an) et nous n'avons jamais de place près de chez nous», raconte Alfredo, qui vit rue Adolphe, non loin de la gare de Rodange. Fatigué de perdre des dizaines de minutes à chercher une place pour finir «par se garer à 500 m» de chez lui, le Rodangeois en est même arrivé à louer, pour 120 euros par mois, une place en souterrain.

C'est dire si ce lundi (16h), l'ouverture du P+R de Rodange, dont les travaux ont débuté mi-2019, devrait être un soulagement. Non seulement pour les travailleurs (souvent frontaliers) qui stationnent, un peu comme ils peuvent, aux abords de la gare avant d'aller prendre le train, mais aussi pour les Rodangeois qui voient des véhicules s'amasser jusqu'aux bretelles d'accès de l'avenue de l'Europe, près du PED. Avec presque 1 600 places, ce P+R sera le troisième plus grand du pays. Il a coûté environ 43,5 millions d'euros sur les 151 millions du chantier de la gare. Vingt emplacements pour personnes à mobilité réduite et bientôt 44 pour voitures électriques sont prévus.

Jusqu’au 15 mai, pour tous les utilisateurs de l’application P+R CFL, «les premières 24 heures seront gratuites. Ensuite, il faudra, pour en bénéficier, justifier d’un déplacement par train, bus, ou par un moyen de mobilité active», précisent les CFL. «On espère beaucoup, mais je crains que certains continuent à se garer dans les rues», conclut Alfredo, prêt à lâcher sa place en souterrain.