PsychologiePapoter, ça rend heureux et on vous explique pourquoi
Vous vous sentez mieux après avoir papoté avec votre chéri(e) ou meilleur(e) ami(e)? C’est tout à fait normal, vu que les échanges humains génèrent du bonheur.

Selon l’experte, pour mener une vie heureuse, tout un chacun devrait avoir une relation interpersonnelle intime.
Bref échange avec le facteur ou longue discussion avec sa meilleure amie: ces moments ont pour point commun de nous donner des ailes au quotidien. Croiser une personne qui est sur la même longueur d’onde peut être inspirant et rendre heureux. En effet, les relations humaines ont un effet positif sur la santé mentale.
Mais quels sont les différents types de relations interpersonnelles? Simone Heng, auteure de «Let’s Talk About Loneliness» et spécialiste des interactions humaines à Singapour, en cite cinq.
Interagissez-vous quotidiennement avec d’autres personnes?

Les relations humaines rendent le quotidien plus léger.
Les interactions du quotidien
Se croiser et se saluer mutuellement sur un sentier de promenade, sans pour autant se connaître, est le premier stade de l’interaction sociale. Simple politesse pour certains, ce contact visuel, aussi furtif soit-il, libère de l’ocytocine (hormone de la bonne humeur) et de la dopamine (antistress), ce qui confère un sentiment d’existence et d’appartenance. Ces petits gestes, tels qu’un(e) voisin(e) qui vous salue de la tête ou la serveuse du café du coin qui vous sourit, ne sont pas à prendre pour acquis.

De petits gestes peuvent faire une énorme différence et venir embellir la journée de quelqu’un.
Avec soi-même
La relation interpersonnelle la plus importante est sans doute celle sur laquelle repose toutes les autres, à savoir celle que l’on entretient avec soi-même. La personne qui s’accepte soi-même aura plus de facilités à accepter les autres. La thérapie, le sport, la méditation et les exercices de respiration sont de bons moyens pour renforcer ce sentiment d’acceptation.
Une relation intime
Selon l’experte, ce qui est nécessaire à tout un chacun est la relation intime, qu’elle soit physique et/ou émotionnelle. Une relation de couple ou amicale, de même que celle impliquant la famille peut conférer ce sentiment d’intimité et de familiarité. Pouvoir se montrer vulnérable et être malgré tout aimé sans réserve permet de se sentir soutenu moralement et en sécurité. Mais les relations intimes exigent aussi de faire des efforts et méritent qu’on leur accorde du temps, de l’énergie et toute son attention.

Tout le monde a besoin de quelqu’un à qui il est possible de se confier corps et âme.
Les parents proches
Un lien relationnel définit une structure sociale à laquelle il est possible de se référer en cas de besoin, par exemple lorsqu’on a besoin d’un(e) babysitter. Les parents proches et les bonnes connaissances entrent généralement dans cette catégorie. Selon une étude menée sur le long terme de l’Université de Harvard, ce type de lien a également un impact sur le cerveau. L’étude montre notamment que les personnes se sentant soutenues en cas de besoin ont une meilleure mémoire à l’âge de la vieillesse.
Le groupe
La cinquième catégorie est axée sur les points communs et les choses qui créent un lien. L’appartenance est ici la priorité absolue, le but n’étant pas forcément de tisser des amitiés intimes, mais plutôt d’être en harmonie avec son entourage. Par exemple, une personne qui s’adonne à ses activités de loisirs augmente ses chances de rencontrer une personne qui partage les mêmes centres d’intérêt.

Partager les mêmes centres d’intérêt que d’autres confère un sentiment d’appartenance à une communauté.
Quelles sont pour vous les relations interpersonnelles les plus importantes?